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FRANCE : Pour qui sonne le glas ?

Publié le 08 décembre 2015 par Le Journal De Personne
Comme son conjoint ne trouve pas les moyens de subvenir à ses besoins, la putain le trompe avec le dernier pingouin.
C'est ainsi que la France s'est toujours donné bonne conscience.

Depuis 1789, elle cherche ses origines, tantôt dans la poule, tantôt dans l'œuf.
Elle s'imagine éclairer toute l'humanité.
Peut-être parce qu'elle confond lumière et électricité.
Plus royaliste que son roi, elle n'a pas hésité à le décapiter.
Pour paraître belle, elle se rebelle.
Pour elle, il n'y a pas de différence entre être et paraître.
Elle est ce qu'elle paraît être.
Unique pour les polémiques... elle passe le plus clair de son temps à croquer les pommes de la discorde... à jouer sur un clavecin sans cordes.

Depuis la Révolution dite Française, elle a le cul entre deux chaises...
Entre liberté et égalité, la France balance...
a toujours balancé entre réalité et idéalité.
Dans le noir, tout lui semble contradictoire excepté le fait de se mirer dans un miroir, de s'admirer en croyant que cela suffit pour être admirable.
Le pays des droits de l'homme a toujours oublié ses devoirs, d'où son mal MORAL.
Son mal à avoir le moral. Il râle et maltraite sa chorale.
Parce qu'il a du mal à tirer la leçon de tous les sons discordants qui proviennent du dedans. De son for intérieur.

Depuis 1789, la France s'enfonce.
Ses clercs l'obscurcissent, ses prêtres la trahissent et ses enfants la maudissent.
Elle n'est pas une bonne mère.
Elle a tué de ses propres mains "le père" et avec lui tous les repères.
Elle est libérée, mais sans savoir quoi faire de sa liberté.
Ses rejets n'ont jamais enfanté aucun véritable projet.
Elle se cherche toujours UNE RAISON d'exister et ne la trouve que dans ses folies passagères, ses dérives délétères.
Sous l'occupation, elle a collaboré avant de résister, elle a collaboré avec l'ennemi, tout en résistant à ses amis...
Et cette guerre, pour elle, n'est jamais finie.
Précoloniale, coloniale, postcoloniale... sans l'ombre d'un idéal.
Elle se sent toujours envahie, toujours trahie, toujours à la merci !
Comme une aliénée mentale, elle se sent assaillie de toutes parts.
En proie à des invasions étrangères, ne s'appartenant pas, peu ou plus du tout...
Jouet entre les mains des allemands ou des américains... ballon entre des pieds noirs, juifs ou maghrébins.

"Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Murmure-t-elle au pied du mur, en omettant au passage que c'est elle qui l'a subordonné à ses propres démons, à ses propres lubies.
Le père est mort, il ne lui reste plus que la patrie.
Il n'y a plus de bâton, plus de carotte,
Il ne lui reste plus que le rêve de redevenir patriote...
Français épris de la France, de ses souches, de ses couches, de ses mouches.
Vive la France qui retombe en enfance.
Ça recommence...
Nous sommes bien en France !


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