Ça nous apprendra à jouer à la poupée
Après avoir diabolisé le banal, le jetable
Nous voilà condamnés à banaliser le diable !
Ne soyons pas si vulnérables
Même si le sort ne nous a pas été favorable.
Quand on accumule les problèmes
On ouvre la porte aux extrêmes...
C'est l'impuissance de notre volonté qui cède
Devant la volonté de puissance d'Archimède
Qui avec un petit levier
est parvenu à nous soulever
les uns et les autres...
Les uns contre les autres.
Diable ! comment a-t-il fait ?
Il a séduit pas moins de 1 français sur 2 avec son conte de fées.
Son récit a absorbé notre déficit
Son mépris a couvert notre méprise
Mais sa victoire est loin d'être une surprise.
Ce sont des affranchis qui nous apprennent la franchise
A appeler les choses par leur nom
Amour : ceux qui nous sont familiers
Haine : ceux qui nous sont étrangers
Attention : il n'y a pas de politique sans ce genre de tension
Sans ennemis, il ne peut y avoir d'amis
Divisons pour mieux régner
Parce qu'on ne peut pas régner sans diviser.
C'est ce que nous croyons...
C'est ce que nous avons toujours cru.
Avant que le diable n'intervienne pour nous réconcilier
Réconcilier avec lui-même et avec nous-mêmes.
Car il nous aime plus qu'on ne s'aime
C'est nous qui récoltons mais c'est lui qui sème
La joie, la gaité retrouvée dans le cœur des français
Ça vous fait flipper de m'entendre ainsi parler ?
Mais il n'y a pas de montagne sans vallée
Ni bon Dieu, sans un diable qui se mord la queue
C'est qui ? Qui c'est ? C'est le front ? Marine ou Marion ?
Ouvrez le capot...
Et vous verrez qu'il n'y a qu'un moteur : C'est Philippot
C'est lui l'artisan et le courtisan de cette victoire
Grâce à son gai savoir et son sens inné du pouvoir
Il a compris que tout était réversible
Et que chez le peuple, seuls les bas instincts sont compatibles
Il faut juste les travestir pour investir la cité !
Pour en découdre avec les forces hostiles,
il faut apprendre à coudre
Il faut avoir des doigts de fée
pour reconduire un frère à la frontière...
Car pour avoir un chez soi, il faut être chez soi
Et pour être chez soi, il faut en chasser les autres.
Parce que tout compte fait,
le diable, ce n'est pas moi, c'est l'Autre.
C'est l'évidence même...
cousue de fil Bleu. Blanc. Rouge.