Les postes de travail en station debout favoriseraient l’activité physique. Des start-up surfent sur la vague et suggèrent les caractéristiques du lieu de travail de demain.
Selon une étude récemment publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine, travailler depuis une station de travail en position debout permettrait aux employés de marcher jusqu’à 60 minutes de plus en comparaison du bureau traditionnel. « Ces bureaux en hauteur donnent l’opportunité aux salariés d’ajuster leur position et d’être en cohérence avec les recommandations en matière d’ergonomie. Aussi, la station debout casse le rythme des longues heures passées assis à son bureau, ce qui permet de réduire les symptômes d’inconfort musculo-squelettiques », analyse Lucas J. Carr, en co-auteur du papier. Sans oublier que l’activité physique stimule les fonctions cognitives, donc potentiellement la performance des employés.
Ces constats abondent dans le sens de la Maison Blanche, qui a annoncé dernièrement être prête à débourser une coquette somme pour l’achat de bureaux en hauteur ! Et si récemment, un bureau qui permet de travailler couché faisait le buzz sur la toile, nombreuses sont les start-up à surfer sur la tendance des stations en position debout. C’est le cas notamment de Refold : la jeune pousse propose un bureau en hauteur fait de carton recyclé. Sa particularité ? Il se monte et se démonte à souhait, ce qui le rend transportable en tout lieu et ce relativement aisément (il pèse 6,5kg). L’entreprise américaine InMovement propose quant à elle son « Elevate Desk » : il s’agit d’un plateau relié à un bras articulé qui permet de régler la hauteur à laquelle on souhaite travailler. Transportable dans l’espace, il encourage la station debout et une flexibilité sur le lieu de travail.
L'« Elevate Desk » d'InMovement (Crédits photo InMovement)
Initiatives qui nous invitent à réaliser à quoi ressemblera véritablement le lieu de travail de demain : un espace modulable, selon l’envie du collaborateur, « favorisant un équilibre de vie sain », comme le souligne Lucas J. Carr.