Ce matin-là, j’avais le choix entre 250 km de bouchons et 3 heures de trajet pour faire 20 kilomètres ou bien … me garer sagement sur le bas côté en attendant que l’affluence se tasse un peu pour ensuite repartir et mettre un temps « humainement » acceptable pour me rendre à mon rendez-vous.
Evidemment, j’ai choisi l’option 2 parce qu’il est HORS DE QUESTION de perdre trois heures à faire du sur place dans ma voiture. C’est précisément le genre de compromis que je ne veux plus faire tant je trouve débile cette perte de temps. Parce que même si on fait tous les malins, en se vantant de travailler depuis notre confortable voiture équipée du bluetooth, en passant tranquillement des coups de téléphone pour faire le point avec nos équipes ou nos clients, c’est de la foutaise !!! Personne de normalement constitué ne peut supporter autant d’embouteillages en permanence ! C’est à devenir dingue et c’est vraiment ce qui nous fera quitter sous peu la Belgique. Parfois, en faisant seulement 15 kilomètres dans une journée, je peux perdre trois heures en temps de trajet. Même à Paris ce n’est pas aussi fort …
Donc, pour ne pas augmenter mes risques de cancer (le stress est un élément clef dans les cancers potentiels, n’est-ce pas?) et profiter de ce que la Belgique offre de plus beau, ses forêts, je me suis garée sur le bas côté. Grand bien m’en avait pris de transporter mon appareil photo ce jour-là (depuis le temps que je passe devant cette partie du Bois de la Cambre, que j’admire la vue et la lumière qui parfois s’en dégage) car j’ai su de quoi serait faite la demi-heure durant laquelle il me faudrait attendre que l’orage (euh … le flot de voitures quasiment à l’arrêt) passe. J’ai donc chaussé ma paire de Ugg (autre truc de la vie en Belgique, à savoir, toujours avoir une paire de Ugg ou de bottes en caoutchouc dans son coffre!) et commencé ma petite promenade de santé.
Un shooting à la va-vite, sans réel objectif, juste celui de capturer ces sublimes teintes automnales et ces arbres luisants comme la peau des serpents.