" Ton ami c'est moi. Tu sais, je suis ton ami "... pardon, trompé de film. Ou finalement pas tant que cela tant Ted 2 pourrait se comparer à un Toy Story 36 : difficile de quitter ses jouets tant qu'on a encore de l'imagination. Et il faut admettre que Seth MacFarlane semble ne pas en manquer lorsqu'il s'agit de son ours en peluche.
Ted 2 n'a aucun autre intérêt que de nous faire rire une nouvelle fois avec tout ce qui traverse l'esprit de ses auteurs, de l'absurdité la plus totale à une scène " d'improvisation " qui sera difficile d'égaler. L'intérêt n'est plus la peluche parlante mais définitivement sa verve inimitable, égratignant la bienséance sans aucune lassitude.
Un brin trop long, un poil moins imaginatif, le long-métrage comporte autant de défauts qu'il ne montre de qualités, la faute à un réalisateur dont l'âme d'enfant prend définitivement pas sur l'adulte. Celui préférant s'amuser avec ses personnages quitte à recréer des souvenirs que de s'appliquer à donner de l'élan à son film. En espérant qu'il se rattrape sur Ted 3, hypothétique projet presque inévitable à voir le bonhomme.
Ted 2 sort en vidéo le 8 décembre 2015