Marvel’s Jessica Jones – Saison 1

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

:star:   Marvel’s Jessica Jones

Titre original: Marvel’s Jessica Jones
Créée par: Melissa Rosenberg (2015)
Avec: Krysten Ritter, David Tennant, Rachael Taylor…
Nationalité: Américaine
Genre: Drame, Fantastique, Policier
Statut: En production – Saison 1 – 13 épisodes
Format: 52 minutes

Synopsis:

A trente ans, à la suite d’un stress post-traumatique, Jessica Jones, super-héroïne, décide de se reconvertir en détective et ouvre sa propre agence…

Mon avis

Avant tout, je tiens à préciser que cette chronique est rédigée par une complète néophyte en matière de Comics et, qu’en dehors de leurs noms, les super-héros sont un monde que je connais peu. Je n’ai donc aucun élément de comparaison.

Jessica Jones est la seconde série produite par Netfix après Daredevil et le fait que le personnage principal soit une femme a été un argument de poids dans mon choix. Les super-héros tout en muscles, c’est bien beau, mais ça fait du bien aussi de voir une certaine parité ( qui n’est pas encore gagnée!) s’installer dans les séries de ce genre. Après tout, s’ils ont des supers pouvoirs, il n’y a pas de raison que les femmes soient aussi peu représentées!

Une héroïne sombre et torturée

Fin de la minute féministe et revenons au propos. L’intrigue se déroule  dans le quartier de Hell’s Kitchen peu de temps après les événements du premier film Avengers et de la première saison de Daredevil. C’est dans une agence de détective privé digne des polars des années 50, que Jessica Jones oeuvre pour le bien de ses concitoyens en traquant, non pas les malfrats ou les criminels, mais les femmes et les maris infidèles. Le job n’est pas très reluisant, mais on comprend très vite que l’héroïne au sens narratif du terme n’est pas encore une « héroïne » tout court. Dès les premiers épisodes, l’accent est mis sur l’aspect psychologique du personnage plus que sur les pouvoirs surnaturels dont elle dispose. Car douée d’une force prodigieuse, Jessica n’en est pas pour autant un héros invincible.

Torturée par son passé, la jeune femme sombre, dépressive, portée sur la bouteille se cherche un statut qu’elle peine à trouver. Loin des héroïnes sexy, Jessica Jones avec son jean, ses boots, et son perfecto en cuir ressemble à une adolescente en mal d’identité. Si j’ai apprécié le côté sombre de ce personnage, je regrette qu’il ne se soit pas détaché au cours de la saison de cette image. En effet, après l’attrait des premières explications dans les premiers épisodes et les derniers où l’action prend enfin le dessus sur le côté psychologique, on s’ennuie un peu. Il manque un peu de peps au cœur de l’intrigue. A plusieurs reprises, j’ai eu la désagréable impression que certains passages, voire épisodes, n’étaient là que pour présenter le personnage de Luka Cage qui aura bientôt, lui aussi, sa propre série.

Et le méchant dans tout ça?

Le passé torturé de Jessica apparaît rapidement dans la saison sous les traits d’un psychopathe  possédant un don de manipulation hors norme. Grâce à lui, Killgrave, interprété par l’excellent David Tennant, peut prendre le contrôle des esprits et les pousser à commettre les pires horreurs. Le grand méchant de cette première saison est inquiétant à souhait, surtout dans les premiers épisodes où on ne voit pas son visage. Dommage, qu’il soit révélé trop tôt à mon goût et que l’aura de mystère qui l’entoure retombe rapidement. L’acteur est excellent, mais le traitement du personnage en fait rapidement un fantoche énamouré et le dernier épisode est de ce point de vue très décevant.

Cette première saison est donc basée sur la traque de ce psychopathe (ou plutôt la traque de Jessica par le psychopathe). Autour de cette trame principale, nous apprenons également à connaître les autres figures secondaires de cette série plutôt féministe dans le fond puisque des personnages féminins forts sont à l’affiche comme Carrie-Anne Moss (Matrix) en avocate retors et lesbienne ou encore Rachael Taylor qui joue le rôle de Trish Walker, la meilleure amie de Jessica. Loin d’être un faire-valoir caricatural, j’ai trouvé ce personnage très abouti et sa relation avec l’héroïne touchante et complexe.

Malgré quelques réserves, la série possède de nombreux atouts. Elle ne se laisse pas déborder par l’aspect « super-pouvoirs » à tout-va et limite les effets spéciaux. Ce qui est peut-être un point négatif pour certains, mais personnellement, j’ai apprécié l’aspect thriller psychologique de la série. En revanche, le rythme est parfois trop lent et il manque une quelconque évolution du personnage principale, trop monotone  pour qu’on s’y attache vraiment.

Jessica Jones est donc une bonne série pour qui aime les intrigues torturées sans être forcément attiré par l’aspect surnaturel. Mention particulière pour le générique également, très graphique et coloré.

Galerie photos

:star:   Marvel’s Jessica Jones

Titre original: Marvel’s Jessica Jones
Créée par: Melissa Rosenberg (2015)
Avec: Krysten Ritter, David Tennant, Rachael Taylor…
Nationalité: Américaine
Genre: Drame, Fantastique, Policier
Statut: En production – Saison 1 – 13 épisodes
Format: 52 minutes

Synopsis:

A trente ans, à la suite d’un stress post-traumatique, Jessica Jones, super-héroïne, décide de se reconvertir en détective et ouvre sa propre agence…

Mon avis

Avant tout, je tiens à préciser que cette chronique est rédigée par une complète néophyte en matière de Comics et, qu’en dehors de leurs noms, les super-héros sont un monde que je connais peu. Je n’ai donc aucun élément de comparaison.

Jessica Jones est la seconde série produite par Netfix après Daredevil et le fait que le personnage principal soit une femme a été un argument de poids dans mon choix. Les super-héros tout en muscles, c’est bien beau, mais ça fait du bien aussi de voir une certaine parité ( qui n’est pas encore gagnée!) s’installer dans les séries de ce genre. Après tout, s’ils ont des supers pouvoirs, il n’y a pas de raison que les femmes soient aussi peu représentées!

Une héroïne sombre et torturée

Fin de la minute féministe et revenons au propos. L’intrigue se déroule  dans le quartier de Hell’s Kitchen peu de temps après les événements du premier film Avengers et de la première saison de Daredevil. C’est dans une agence de détective privé digne des polars des années 50, que Jessica Jones oeuvre pour le bien de ses concitoyens en traquant, non pas les malfrats ou les criminels, mais les femmes et les maris infidèles. Le job n’est pas très reluisant, mais on comprend très vite que l’héroïne au sens narratif du terme n’est pas encore une « héroïne » tout court. Dès les premiers épisodes, l’accent est mis sur l’aspect psychologique du personnage plus que sur les pouvoirs surnaturels dont elle dispose. Car douée d’une force prodigieuse, Jessica n’en est pas pour autant un héros invincible.

Torturée par son passé, la jeune femme sombre, dépressive, portée sur la bouteille se cherche un statut qu’elle peine à trouver. Loin des héroïnes sexy, Jessica Jones avec son jean, ses boots, et son perfecto en cuir ressemble à une adolescente en mal d’identité. Si j’ai apprécié le côté sombre de ce personnage, je regrette qu’il ne se soit pas détaché au cours de la saison de cette image. En effet, après l’attrait des premières explications dans les premiers épisodes et les derniers où l’action prend enfin le dessus sur le côté psychologique, on s’ennuie un peu. Il manque un peu de peps au cœur de l’intrigue. A plusieurs reprises, j’ai eu la désagréable impression que certains passages, voire épisodes, n’étaient là que pour présenter le personnage de Luka Cage qui aura bientôt, lui aussi, sa propre série.

Et le méchant dans tout ça?

Le passé torturé de Jessica apparaît rapidement dans la saison sous les traits d’un psychopathe  possédant un don de manipulation hors norme. Grâce à lui, Killgrave, interprété par l’excellent David Tennant, peut prendre le contrôle des esprits et les pousser à commettre les pires horreurs. Le grand méchant de cette première saison est inquiétant à souhait, surtout dans les premiers épisodes où on ne voit pas son visage. Dommage, qu’il soit révélé trop tôt à mon goût et que l’aura de mystère qui l’entoure retombe rapidement. L’acteur est excellent, mais le traitement du personnage en fait rapidement un fantoche énamouré et le dernier épisode est de ce point de vue très décevant.

Cette première saison est donc basée sur la traque de ce psychopathe (ou plutôt la traque de Jessica par le psychopathe). Autour de cette trame principale, nous apprenons également à connaître les autres figures secondaires de cette série plutôt féministe dans le fond puisque des personnages féminins forts sont à l’affiche comme Carrie-Anne Moss (Matrix) en avocate retors et lesbienne ou encore Rachael Taylor qui joue le rôle de Trish Walker, la meilleure amie de Jessica. Loin d’être un faire-valoir caricatural, j’ai trouvé ce personnage très abouti et sa relation avec l’héroïne touchante et complexe.

Malgré quelques réserves, la série possède de nombreux atouts. Elle ne se laisse pas déborder par l’aspect « super-pouvoirs » à tout-va et limite les effets spéciaux. Ce qui est peut-être un point négatif pour certains, mais personnellement, j’ai apprécié l’aspect thriller psychologique de la série. En revanche, le rythme est parfois trop lent et il manque une quelconque évolution du personnage principale, trop monotone  pour qu’on s’y attache vraiment.

Jessica Jones est donc une bonne série pour qui aime les intrigues torturées sans être forcément attiré par l’aspect surnaturel. Mention particulière pour le générique également, très graphique et coloré.

Galerie photos