Edition : Au diable Vauvert et Folio
Prix : 16€ et 7€
Pages : 217 pages
Résumé :
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine …
Mon avis :
Ce livre on me l’a conseillé. Je l’ai vu passé sur le net, vu des chroniques. Je me suis dit « pourquoi pas ». Eh bien, j’aurai dû mieux lire les chroniques.
J’ai tendance à lire des livres qui me plaisent…j’ai de la chance sur ce coup. Mais alors là, c’est la méga déception ! Je n’ai pas du tout mais pas du tout accroché.
Je me suis ennuyée à un point que je n’avais ressenti depuis longtemps. Quelle déception ! Les histoires qu’il raconte ne sont pas intéressantes pour moi. Je n’ai pas eu du tout envie d’en savoir plus sur ce Guylain Vignolles. C’est plat….Et des coïncidences beaucoup trop évidentes.
Ma curiosité a été méga déçue. C’est pas grave . Comme je le dis souvent « il y a un lecteur pour chaque livre. » Je confirme, je ne suis pas celui-là.
Un extrait :
« Les gens n’attendent en général qu’une seule chose de vous: que vous leur renvoyiez l’image de ce qu’ils veulent que vous soyez. Et cette image que je leur proposais, ils n’en voulaient surtout pas. C’était une vue du monde d’en haut, une vue qui n’avait rien à faire ici. Alors s’il y a une leçon que j’ai bien apprise en près de vingt-huit ans de présence sur cette Terre, c’est que l’habit doit faire le moine et peu importe ce que cache la soutane. »
Quelques infos sur l’auteur :
Jean-Paul Didierlaurent est un romancier et nouvelliste.Après des études à Nancy (D.U.T de publicité), il est monté travailler quelques temps à Paris avant de retourner dans les Vosges
Il a découvert le monde de la nouvelle en 1997 avec un premier concours, avant de remporter de nombreux prix: prix de la ville de Nanterre en 2004 et 2005, prix de la communauté Française de Belgique en 2005 et de la Libre Belgique en 2006, prix de la nouvelle gourmande de Périgueux en 2008.
Il a vu ses nouvelles publiées dans les recueils « Corrida de muerte », « Arequipa » et « Le Frère de Péret » avant de remporter le prix Hemingway 2010 avec « Brume » et le Prix Hemingway 2012 avec sa nouvelle « Mosquito ».Son premier roman, « Le liseur du 6h27 » (2014), édité au Diable Vauvert, connait un succès aussi fulgurant.