La priorité fut donnée au déblaiement et à la reconstruction des bâtiments destinés aux services publics et aux commerces d'alimentation, et à la remise en état des maisons d'habitation endommagées sans avoir été détruites.
La reconstruction des maisons d'habitation ne fut véritablement engagée qu'à partir du début des années 1920.
Si l'effort de reconstruction a été exceptionnel les premières années, il se heurte ensuite à un problème financier.
Du fait de l'inflation, les crédits dommages de guerre calculés en francs 1914 ne permettent plus la réalisation de programmes importants à partir de 1926.
Les conséquences en sont un arrêt brutal de la construction et la réalisation de programmes de plus en plus réduiits : suppression d'un ou plusieurs étages pour rester dans l'enveloppe financière de départ.
De nombreux terrains même en plein centre ville resteront vides formant autant de dents creuses dans le tissu urbain. Certaines de celles-ci marquent encore fortement l'image de la cité actuelle.
Carte postale : collection particulière, V. Thuillier, éditeur.