Le Christ de la Concorde, à Arica, supposé représenter la paix entre le Chili et le Pérou…
Décidément, les territoires chiliens sont largement disputés par les pays voisins.
Depuis 2006, ainsi, la Bolivie réclame un accès à l’océan perdu durant la Guerre du Pacifique (pour vous rafraîchir la mémoire, c’est ici et là) ; ce dossier est l’objet de crispations récurrentes entre le gouvernement bolivien d’Evo Morales et les gouvernements successifs chiliens.
Plus récemment, en janvier 2014, le Pérou avait récupéré une large zone maritime au nord du Chili perdue également durant cette Guerre du XIXe siècle, après une longue procédure (Chili et carnets en parlait ici).
Cette fois, c’est une association venue du Pérou qui lorgne un territoire chilien, allant d’Arica, la ville la plus au nord du Chili (Région XV : Arica et Parinacota) à Iquique (Région I : Tarapacá). Cette Asociación patriótica por la recuperación de Arica y Tarapacá (Association patriotique pour la récupération d’Arica y Tarapacá) formée par d’anciens militaires péruviens qui cherchent à obtenir le soutien du gouvernement et de l’international, et veut donc récupérer ces territoires perdus par le Pérou durant la Guerre… du Pacifique, encore et toujours !
Ils envisagent même de se rapprocher des Nations Unis pour faire valoir leur requête inspirée de l’histoire du port de Macao, qui, après cinq siècles de domination portugaise, a été rétrocédé à la Chine.