« Tuez… ou faites tuer, il en restera toujours quelque chose ! »
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Etat d'urgence ou tentative de coup d'état politique en préparation de la présidentielle de 2017 ?
Etat d’urgence ? Les démocraties ne seraient donc efficaces dans leur lutte contre le terrorisme que sous un régime d’exception ?
La diplomatie de l’Europe étant arrimée aux intérêts saoudiens, américains et israéliens depuis une quinzaine d’années, le pire est donc à craindre. Est-ce à dire que l’Europe nous prépare un état d’urgence perpétuel ?
Ce qu’on appelle le mondialisme (ou "la mondialisation") dont l’U.E est un des instruments, serait-il alors consubstantiel à un régime d’exception qu'est l'état d'urgence ?
Le mondialisme et le terrorisme, arme de contrôle massif des populations confrontées à un mondialisme qui n’est qu’une guerre contre les Etats nations, l’Etat providence, les salariés, la liberté d’expression et par voie de conséquence, une guerre contre la démocratie, avec l’Europe comme cible privilégiée, seraient donc à terme indissociables ?
Toutes ces questions ne devraient-elles pas nous alerter ?
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Pétain et Laval ?
Hollande, Valls, l’Etat d’urgence et le fantôme de Vichy, juillet 40 : le vote des pleins pouvoirs à François Hollande (à sept ou huit abstentions près) par une Assemblée et un Sénat issus d’un autre "Front populaire" : les élections présidentielles de 2012.
Hollande en Pétain sauveur d’une France soi-disant défaite après des attentats sans précédent.
Valls en Laval avec son allégeance indéfectible à une puissance étrangère, non pas l’Allemagne mais Israël ; un des trois acteurs majeurs de l'instrumentalisation du terrorisme dans le monde avec les USA et l'Arabie Saoudite.
En soutien, le PS, clé de voûte de l'édifice pour une ré-élection en 2017 ?
Le PS, cette SFIO des années 2000 avec ses "Guy Mollet" que sont Fabius, Valls, Hollande. Né de la SFIO, le PS y est retourné sans bruit, sans tambour ni trompette, lentement mais sûrement. L'enfant de la SFIO aura tenu tête à peine 15 ans; 15 ans à gauche - disons de 1969 à 1983. Comme quoi, là encore, on ne peut pas cacher très longtemps d'où l'on vient.
Régime de Vichy et guerre d’Algérie ! N’en jetez plus ! La poubelle est pleine.
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Révolte contre ceux qui comptent, se reposent et s’appuient sur la guerre pour se faire élire ou ré-élire ?
"Le Mali aura été le plus beau jour de sa vie !" déclarait déjà, haut et fort, François Hollande en Février 2013 à Bamako.
La guerre donc. Encore la guerre ! Tout en gardant à l'esprit que deux ans plus tard, le Mali n’est toujours pas sécurisé. Seule la Capitale et ses lieux de « pouvoir » le sont, là où se trouve le siège de la Françafrique, entre deux attentats sanglants, avec son Président salarié de l’entreprise France.
Une guerre contre le terrorisme déclarée par un gouvernement et une Présidence aux abois. Un (P)président qui court après sa fonction depuis son élection, une fonction dont les habits se sont très vite avérés trop grands, bien trop grands pour lui, et un premier ministre dont l'assurance, voire l'arrogance, a tous les attributs d'une bêtise crasse qui représente aujourd'hui un véritable danger pour la démocratie, la paix et la concorde intérieures, et ce... sur tous les fronts : social, politique et culturel.
On détruit les conditions d’existence de millions d’êtres humains puis l'on accueille en grande pompe sous le silence des médias déterminés à ne jamais poser les responsabilités, une poignée de "réfugiés" qui ont eu la chance de passer à travers des tonnes de bombes dans le cadre d’opérations de déstabilisation et de destruction de toute une région conduites par les pays d'accueil eux-mêmes et leurs alliés : c'est la main qui tue et l'autre qui soigne ceux que l’autre main n’a pas pu tuer.
Faut dire que l'heure est au recrutement massif, aux perquisitions, aux interpellations, aux assignations à résidence et aux gardes à vue... par centaines par milliers, il s’agit bien de panique… panique à l'idée que l'électorat puisse penser que cet Etat responsable des attentats du 13 novembre 2015 de par ses choix en matière de politique internationale n'en fait pas assez pour contenir la menace qui pèse sur chacun d'entre nous car, si le PS prospère sur le FN et le FN sur la politique du PS, il ne faudrait pas non plus que ce Front National de plus en plus national ne rafle la mise ; il y a des étourderies qui se paient très chères.
Aussi, pour cet Etat PS, un seul message prévaut : "Plus sécuritaire que moi, tu meurs !"
C'est sûr, ce n'est pas le peuple danois qui a dit non, jeudi dernier, au référendum pour une intégration plus étroite avec les organes de coordination policière européens, qui offrirait un bonus de plus de 20 points de popularité à leur premier ministre pour s'être fait tirer comme des lapins et des pigeons ! Comme c’est le cas, ici en France, de Mohammed Merah en 2012 aux tueries du Bataclan du 13 novembre 2015, avec un François Hollande qui recueille plus de 50% de taux de satisfaction après avoir été au fond du trou trois années durant même si, pour en sortir, il semblerait que la politique étrangère de la France ait dû en faire descendre une bonne centaine dans ce même trou, 130 précisément - la nature ayant horreur du vide ! - pour y trouver non pas un regain de popularité puisque tous étaient connus de leur famille seule, mais bien plutôt une tombe.
Militarisation croissante de la société, tous au garde à vous… tous à la même heure, le même jour, enrégimentés... sans surprise nous sommes face cet hommage national obligatoire, après tant d'autres, depuis dix ans, cette nouvelle boursouflure étatique qui a tous les attributs d'un chantage émotionnel, un de plus,
même si des familles, plus lucides, ont appelé au boycott de cet hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 Là, on reprend espoir : ICI
Toutes ces voix brisées, sanglots dans la voix, tous ces visages, jeunes le plus souvent, les yeux rougis d’avoir trop pleuré... tous ces témoignages diffusés tout au long de la soirée de Vendredi, semblent ne poser qu’une question : « Pour(-)quoi je meurs ? » car, tous sont morts ce soir-là, autant ceux qui n’en sont pas revenus que ceux qui en ont « réchappé » car on ne réchappe de rien, du moins jamais vraiment, quand il s’est trouvé qu’ils étaient trop nombreux autour de vous à ne pas avoir eu cette ultime chance.
A propos des micros-trottoirs qui nous sont proposés par les médias, ceux du lendemain, Samedi 14 novembre en particulier, déjà plus sereins, on notera le fait que les interviewés semblent avoir un mal fou à parler de ce qu'ils ressentent et de ce qu'ils croient avoir compris avec leurs propres mots ; en effet, on ne peut pas ne pas remarquer l'usage d'expressions et de formules toutes faites venues tout droit des journalistes des médias dominants ainsi que de la classe politique : "Avec ces attentats, Daech tente de provoquer une guerre civile en France" ; ou bien encore : "C'est à notre mode de vie, à notre civilisation auxquels Daech s'attaque !" etc...
A ce sujet, notons que, comme un fait exprès, dans les médias et dans la classe politique, seuls ceux qui valident la politique de l'Etat PS souscrivent à cette interprétation des attentats, alors que l'on pourrait tout aussi bien dire que les attentats de Daech n'ont qu'un but : faire plier l'Etat PS à propos de sa politique étrangère : que l'Etat PS renonce à s'aligner sur l'Otan et les USA (Arabie Saoudite et Israël accessoirement) ; en effet, cela n'aura échappé à personne le fait que jamais l'Etat français n'a été aussi proche de l'Otan, des USA, d'Israël et de l'Arabie Saoudite, cette alliée de revers contre l'Irak, l'Iran et la Syrie.
L'histoire de Daech et le dessous des cartes : tentative d'association des Européens avec Israël contre le "monde barbare musulman" selon la terminologie de Netanyahu… trois noms reviennent régulièrement à propos d'un projet de redécoupage du Moyen-Orient qui permettrait à l'Arabie Saoudite et à Israël de contrôler une région qui s'étendrait de l'Egypte à l'Afghanistan, une fois la Russie hors-jeu ; trois noms donc, ceux de Bernard Lewis - le prof, (choc des civilisations) Samuel Huntington- l'élève ( re-choc des civilisations) et un nouveau venu compléter une bande à l'idéologie crapuleuse : Oded Yinon - ICI pour plus d'infos avec une carte à l'appui.
Tous ont un plan - le même : la fragmentation confessionnelle du Moyen-Orient -, et tous sont et américains et israéliens.
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A propos des dernières tueries de Paris, quatre points de vue semblent maintenant émerger deux semaines après les attentats :
1 - Ceux qui établissent clairement les responsabilités après une critique de la politique extérieure de la France : les Onfray et les Houellebecq qui reprennent le point de vue de Dominique de Villepin sans toutefois aller jusqu’à mettre en accusation un quai d’Orsay sous influence atlantiste et sioniste comme jamais dans son histoire depuis l’arrivée à l’Elysée et à Matignon de Sarkozy, de Hollande, de Valls et de Fabius.
Onfray et consort ne justifient pas les tueries de Daesh à Paris. Tous les gens de bonne foi le reconnaissent excepté les salauds et les imbéciles ; les partisans d'une condamnation sans réserve de la politique extérieure de la France établissent tout simplement un lien direct entre la France qui bombarde Daesh et les tueries de Paris. Difficile de faire autrement, à moins de penser que la France a été ciblée par hasard : choix sorti d’un chapeau dans lequel figuraient, par exemple, la Suède, l’Islande, le Portugal. Pas de chance donc... le tirage au sort aurait alors désigné la France.
2 - Les suprémacistes blancs racistes, islamophobes et leurs alliés que sont Finkielkraut, Zemmour, Elisabeth Lévy, Goldnadel,Taguieff (l'historien israélien, Shlomo Sand, lui répond ICI - et c'est un dérouillée que Taguieff prend) avec Matzneff en chef de file, grand défenseur du patrimoine gréco-romain et chrétien, qui sera le premier à faire le procès non pas de la politique étrangère de la France ni des tueurs du Bataclan mais bien plutôt celui des victimes : ICI.
Là, Matzneff, n’est pas loin de reprendre les arguments des djihadistes de Daesch. Jugez plutôt : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l'insignifiance des propos tenus par les survivants (des tueries du vendredi 13 novembre – ndlr) de cette « génération Bataclan ! »
A propos de ces rescapés et de leurs témoignages, Matzneff aura recours à un vocabulaire méprisant : « zozos, imbéciles, consternant, ahurissant, médiocre… »
Matzneff rejoint dans ses analyses Richard Millet reçu sur France Culture par Finkielkraut à propos des victimes adolescentes de la tuerie norvégienne de l’île d'Utoya en juillet 2012, un dénommé Anders Breivik ouvrant le feu sur des ados qui participent à l'université d'été des jeunes du parti travailliste norvégien. Le bilan de la tuerie est de 77 morts et de nombreux blessés. Richard Millet publiera "Eloge littéraire d'Anders Breivik" ; il n''aura aucun mot de compassion pour les victimes adolescentes qui n'avaient qu'un seul tort : être droit -de-l'hommistes et de gauche.
3 - Autre point de vue : celui des médias et de la classe politique dans son ensemble qui refusent de faire un quelconque lien entre la politique étrangère de la France et les attentats : « Ce sont des barbares ; nous sommes en guerre ; il faut plus que jamais continuer de les combattre jusqu’à leur défaire totale !»
Rien de surprenant à cela : les médias et la classe politique sont massivement atlantistes et soutiennent Israël.
Circulez ! Y a plus rien d'autre à comprendre ! Ce qui laisse entrevoir au centre et à droite, dans les années à venir, une politique étrangère identique à celle du PS.
Difficile cependant pour les médias dominants et l’Etat PS d’adopter un autre point de vue, puisque cette « fausse analyse de la situation » est majoritairement approuvée par l’opinion publique qui exige d'être protégée, et ce quelques soient les causes qui, comme on vient de le voir, ne leur sont jamais exposées.
4 - Un autre point de vue est aussi identifiable : celui qui reprend à la fois les analyses de Dominique de Villepin et de l'écrivain Matzneff mais sans la composante suprémaciste et raciste de ce dernier. C’est le point de vue « Plus arabophile que moi, plus islamophile que moi, tu meurs ! » de Marc -Edouard Nabe (ICI) qui, dans une approche sociologique et géopolitique, accorde très peu d’attention compassionnelle aux victimes des tueries du 13 novembre 2015 amateurs de concerts de rock, de matches de football ; bobos du 11è arrondissement de Paris qui se moquent de la politique, tout occupés qu’ils sont à siroter leurs apéros aux terrasses des cafés sans se soucier du reste de la société et du monde.
C'est le point de vue de l'écoeurement face à un projet de société qui est incapable d'accorder une dimension spirituelle à ce fameux et fumeux "vivre ensemble".
5 - Et pour finir, voici le point de vue de votre serviteur : un mix Onfray-Dominique de Villepin-Marc-Edouard Nabe avec une bonne dose de compassion pour les victimes. Voir à ce sujet mon billet : « Pour(-)quoi je meurs ? »
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Les attentats de Paris : 130 morts – hausse historique de la popularité de François Hollande !
Si ça, c’est pas un encouragement, alors, je veux bien garder le silence jusqu’en 2018 !
Reste à savoir, toutefois, si cette présidence et ce gouvernement auront droit à l’erreur une troisième fois après les tueries de Charlie Hebdo et du Bataclan?
Rien n’est moins sûr car, à trop tirer sur la corde... et puis aussi : tant va la cruche à l'eau qu'à la fin...
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Pour prolonger, cliquez : Ceux par qui le scandale est arrivé