Qu'est-ce que j'ai bien pu retenir de tout le tapage médiatique autour du réchauffement climatique ?
Une IMAGE, un petit arrêt sur une image qui en dit long sur le clivage entre orient et occident, tradition et modernité.
Une image qui atteste, s'il en est besoin, que la transition entre l'ancien et le nouveau est peut-être recommandée sur le plan économique, mais elle ne peut l'être sur le plan symbolique.
Une image qui nous indique, entre autres, que le plus sage c'est d'avoir un ancrage et non d'être, comme un con à la page !
Enfin une image qui nous révèle que la culture ne doit pas omettre la nature sous peine de commettre le pire : un homme reste un homme, une femme reste une femme et ces réalités ne sont pas interchangeables.
Voici l'image d'une femme iranienne qui ne sert pas la main à un homme qu'elle ne connaît pas, même s'il est connu ou reconnu.
Il n'y a pas mieux pour défendre la cause de la nature que d'éviter l'effet de serre.
Le rapprochement entre leurs deux hémisphères serait hypocrite... la distance est autrement plus sincère.
C'est l'image du monde actuel avec un homme nu et une femme voilée... qui est là juste pour rappeler que si elle est d'accord pour sauver la terre, elle n'est pas d'accord pour vider ses mystères... lui forcer la main ou toucher sa joue.
Les embrassades, les accolades ne font pas les bons camarades, ce ne sont que des mascarades pour nous faire oublier que le mal est toujours en embuscade... et que nous ne faisons rien d'autre que se déclarer de nouvelles guerres froides.
La femme iranienne nous l'a faite à l'ancienne en invitant toutes les femmes à jour le jeu de Shéhérazade qui a toujours su prendre ses distances avec le pouvoir, avec les hommes qui croient l'avoir.
Pardonnez-moi ce brin de nostalgie, mais je me dis que si les femmes étaient moins accessibles et les hommes plus intelligibles, nous verrions un peu plus la couleur du ciel