COMPTE RENDU D'OBERVATIONS
Une équipe internationale d’astronomes a annoncé la découverte d’une exoplanète onze fois plus massive que Jupiter qui est déjà la plus grosse du Système solaire Nommé HD 106906 b, l'objet gravite autour de son étoile mère à une distance record qui intrigue les scientifiques. Baptisée HD 106906 b, la planète géante extrasolaire âgée de seulement 13 millions d’années brille encore de la chaleur résiduelle de sa formation.
Elle gravite autour d’une étoile située dans la constellation de la croix du Sud à environ 300 années-lumière de la Terre. La distance située entre l'astre et son étoile est 650 fois plus grande que celle qui nous sépare du Soleil. Un élément qui intrigue les chercheurs. "Ce système est particulièrement fascinant parce qu'aucun modèle de formation de planète ou d'étoile explique pleinement ce que nous voyons"
En effet, les théories actuelles admettent communément qu’à l’instar de la Terre, les planètes orbitant près de leur étoile mère, se forment à partir de petits corps d’astéroïde venant s’agglutiner au sein d'un disque de gaz et de poussières autour de l'étoile en plein essor. Toutefois, ce processus agit trop lentement pour expliquer l’existence d’une planète géante si loin de son étoile. Comme un système à deux étoiles ?
Les chercheurs ont d’ores et déjà avancé plusieurs hypothèses pour expliquer un tel phénomène. L’une de ces théories évoque un mécanisme similaire à la formation d’un mini système d’étoile binaire. "Un système d'étoile binaire peut être formé lorsque deux nuages de gaz voisins explosent plus ou moins indépendamment pour former des étoiles, et lorsque ces étoiles sont suffisamment proches les unes des autres pour exercer une attraction mutuelle et les réunir au sein d'une même orbite", explique Vanessa Bailey.
Ce scénario pourrait donc permettre d'expliquer certaines des observations mais il montre des limites. Dans le cas du système HD 106906, les matériaux agglomérés sont jugés insuffisants pour grandir suffisamment et former une nouvelle étoile. De plus, dans les systèmes à étoile binaire, la différence de taille entre les deux étoiles est généralement d'un rapport de 10 à 1. Or, "dans notre cas, le rapport de masse [entre l'étoile et la planète] est de plus de 100 à 1", commente Bailey reprise par Space.com. "Ce rapport extrême n'est pas prévu par les théories sur la formation d'étoile binaire - comme la théorie sur la formation des planètes prédit que nous ne pouvons pas former des planètes à des distances aussi grandes de leur étoile hôte", ajoute t-elle.
Une analyse à poursuivre davantage d’études sont donc encore nécessaires pour mieux comprendre ce système et notamment mettre en évidence les restes de matières rejetés lors de la formation de l’exoplanète. "Des systèmes comme celui-ci, pour lesquels nous disposons de plus d'informations sur l'environnement dans lequel la planète réside, ont le potentiel pour nous aider à démêler les divers modèles de formation" précise l’astronome. "Les futures observations du mouvement orbital de la planète et des débris du disque de l'étoile primaire peuvent nous aider.
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/exoplan%E8te/hd-106906-b-l-039-exoplanete-geante-qui-ne-devrait-pas-exister_art31545.html
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COMMENTAIRES
Les exceptions s’accumulent entre les observations et la théorie de formation des planètes. Pour résumer le constat des observations :
1) Cette planète ne peut pas se former aussi loin de son étoile mère
2) Elle ne peut se former avec les débris de son étoile mère car trop massive
3) Il ne peut s’agir d’étoiles doubles car la planète n’est pas assez massive et surtout sa masse est insuffisante pour déclencher des réactions de fusion de l’hydrogène.
Ainsi la planète HD 106906 b ne peut absolument pas s’intégrer dans les théories de formation des planètes et des étoiles… L’astrogenèse standard n’a pas à sa disposition des théories de rechange puisque : « qu'aucun modèle de formation de planète ou d'étoile explique pleinement ce que nous voyons".
Cette impuissance théorique ne nous surprend guère puisque nous n’avons cessé d’affirmer que le modèle de la planétogenèse est totalement loufoque puisque supposant une agglomération jamais observée de poussière puis des « tas de cailloux » de plus en plus gros. Ces errements ont une seule origine : la croyance en la validité du mode de formation des étoiles par effondrement gravitationnel. Cela suppose des conditions de masse que ne peuvent atteindre les planètes, d’où la nécessité d’inventer un modèle ad hoc.
Notre hypothèse est plus simple et plus crédible : tous les astres se forment d’identique manière, planètes comprises selon une procédure que nous avons détaillée sur notre site.
Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles