François Fillon s'attendait à subir des résistances pour certaines réformes mais probablement pas y compris pour celle des plaques d'immatriculation.
170 députés s'élèvent avec virulence contre la réforme des plaques d'immatriculation.
Un député résume ainsi l'enjeu "les gens ont l'impression que l'on cherche à leur enlever une part de leur vie, une part de leur histoire de famille".
70 % des Français se déclarent opposés à cette réforme selon un récent sondage.
Le Ministère de l'Intérieur s'ouvre donc à des aménagements pour une réforme qui va bientôt servir d'exemple à une approche technocratique suscitant une fronde d'ampleur.