Tradutec s’est posé la question à l’occasion de son 50ème anniversaire. De la machine à écrire à l’ordinateur et Internet, en 50 ans, peut-on dire que nous avons gagné en productivité ?
La réponse est plutôt « non », en partie : nous ne traduisons pas plus « vite ».
Le cerveau humain n’a pas changé. Pour le traducteur, il faut lire, et retranscrire. Cet exercice, intellectuel, n’est pas plus rapide aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 50 ans. Les temps de lecture sont les mêmes, et la capacité à restituer le sens d’un propos reste dans les limites humaines d’un traducteur. Certes, la recherche encyclopédique, les index et banques de données de termes spécialisés permettent d’aller plus vite pour la recherche sur un mot, mais tant que nous n’utilisons pas les traducteurs automatiques, le temps de traduction restent les mêmes.
La réponse est plutôt « oui », si l’on prend en compte l’ensemble du processus de traduction.
Plus rapide pour évaluer une demande de traduction
Le gain est évident pour l’estimation d’une demande de devis. A l’époque, nous devions encore compter le nombre de mots par ligne, puis le nombre de lignes par page, pour estimer le volume à traduire. Sur des centaines ou milliers de pages, cela pouvait prendre quelques heures … Aujourd’hui, un document électronique dispose de statistiques automatiques, indiquant immédiatement le nombre de mots dans le document. Il suffit ensuite d’estimer le tarif par mot en fonction des délais, de la difficulté technique, des langues sources et cibles, … et l’estimation peut être transmise à nos clients. Nous prenons l’engagement aujourd’hui de répondre en moins d’une heure sur une demande de devis, ce qui était impossible il y a 50 ans !Plus rapide pour corriger
Les outils permettent de partager des documents et suivre les modifications / corrections en ligne. Les traducteur et relecteurs peuvent donc travailler sur le même document et participer de façon plus productive à la réalisation d’une traduction finalisée.
Plus rapide pour restituer
En 50 ans, nous sommes passés du « découper / coller / photocopier » au « couper / coller / enregistrer-sous ». Un grand pas pour la vitesse de restitution d’un document traduit ! Pour l’anecdote, il nous avait fallu 6 mois pour traduire les documents pour l’aéroport de Bagdad. Pour chaque schéma, il fallait découper et coller afin de respecter la mise en page entre les textes et les schémas. Le fait de répéter cet exercice sur des centaines de pages, pour ensuite les photocopier, allongeait considérablement les temps de restitution.Laissez-nous vos commentaires, et souvenirs, de vos traductions avant l’Internet, l’ordinateur, la correction automatique, … et la traduction automatique !
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Traductec est aujourd’hui équipé, et organisé, pour produire des traductions de qualité, et dans des délais optimisés, sans pour autant gagner sur la traduction en tant que telles. Les traductions sont toujours « humaines » et réalisées par des professionnels soucieux de retranscrire le sens des documents. La productivité reste celle d’un cerveau humain.