Ce tome marque également le retour de plusieurs personnages que l’on avait perdu de vue depuis le saut temporel effectué par la saga lors du vingt-deuxième tome. Une visite de Rick dans la communauté située en bord de mer permet notamment de retrouver Ezekiel et Michonne. Ce passage plutôt bavard permet certes d’en apprendre un peu plus sur l’absence de ces personnages, mais n’est pas non plus le plus convainquant de l’album.
Non, la partie la plus intéressante est l’incursion de Carl au sein de la communauté des Chuchoteurs, dans l’espoir de ramener Lydia, la fille de la chef du clan, dont il est tombé éperdument amoureux. Après avoir découvert le havre de paix bâti par Rick lors du tome précédent, le contraste avec le mode de vie de ces individus qui se cachent sous un masque de chairs pour passer inaperçu aux yeux des vrais morts-vivants est énorme. Le plus intéressant est que ce nouveau groupe n’est pas intéressé par ce que la communauté de Rick possède car il ne cherche pas à reconstruire l’ancien monde, mais à vivre en harmonie avec les morts-vivants dans ce nouveau monde. Ces deux idéologies sont totalement opposées et l’album s’achève sur un nouveau cliff-hanger qui n’annonce rien de bon pour les amis de Rick.
L’auteur profite également du passage dédié à Negan et de la décision que doit prendre Maggie concernant le sort de celui qui a tenté de la tuer, pour lancer une réflexion sur la pertinence de la peine de mort. Visuellement, Charlie Adlard se fait aider par Stefano Gaudiano à l’encrage depuis quelques tomes, ce qui permet d’augmenter le rythme de production sans nuire à la qualité car les deux semblent avoir trouvé le bon équilibre.
Encore un bon tome… et l’envie de découvrir le suivant au plus vite !
Retrouvez cette saga dans mon Top comics de l’année !