- que vous allez bouder, que vous allez taper du pied, pour certains vous rouler par terre, que vous allez hurler, pleine lune ou non, que vous allez crier à l’injustice, que vous allez pester contre la fatalité, c’est sûr. La France est encore deuxième ! Rrrroh ! A un rien de la victoire, mais deuxième, derrière le Danemark, champion du monde des Prélèvements Obligatoires. Selon un rapport de l'OCDE, les recettes fiscales en France ont augmenté de 0,2% en 2014, pour atteindre 45,2% du PIB, alors que cette pression fiscale est en moyenne de 34,4% dans les 29 autres pays de l'OCDE. Mais c’est plus, au Danemark. Nous ne sommes que vice-champion. L'étude nous apprend également qu'en moyenne, les recettes perçues au titre de l’impôt sur les sociétés ont reculé de 3,6 % à 2,8 % mais que les recettes tirées de l’imposition du revenu des personnes physiques ont en revanche augmenté de 8,8 % à 8,9 %. Allez, passons-les à 15, 20, 30% s’il le faut, mais écrasons ces danois, quoi ! Ou alors, je dis bien ou alors, ou alors, choisissons la queue du peloton, tiens, pour voir. Le choix, le choix, le choix, on a toujours le choix du choix.
- que selon une étude, qui a suivi pendant 25 ans 3247 personnes, âgées de 18 à 30 ans au début de l'expérience, les jeunes adultes qui regardent trop la télévision pourraient connaître des problèmes cognitifs plus tard au cours de leur vie, deux fois plus que ceux qui passent moins de temps devant leur écran. Après 25 ans, de surveillance certainement accrue, en utilisant trois tests destinés à évaluer la rapidité de réflexion, les fonctions d'exécution et la mémoire verbale, les chercheurs sont arrivés à ces conclusions. Que les jeunes de 18 à 30 ans jettent leur télé ! Pour les plus âgés, le mal est fait, ou pas fait, mais de toute façon c’est trop tard. Il paraît, aussi, que les résultats de cette étude sont contestés. Par les fabricants de télé ? Possiblement. Mais également parce qu’on doute de sa fiabilité. Notamment, le temps passé devant le téléviseur a été l’objet des déclarations des participants. Un peu à la louche, quoi. Et puis, aucun test initial n’avait été effectué. Comment comparer alors cette évolution ? Donc, pour la télé du salon, vous jetez, vous gardez, à votre guise. Le choix, le choix, le choix, on a toujours le choix du choix.
- qu’elle n’en finit plus de grimper ? Qui ? La petite bête qui monte, qui monte, qui monte ? Euh, oui, tout le monde le sait depuis des lustres, mais là, ce n’est pas elle que j’évoque, mais la cote de popularité de François Hollande, le président de la France. Elle a fait un bond de 22 points, cette cote, pour atteindre 50%, son meilleur score depuis juillet 2012, une remontée spectaculaire jamais vue dans l’histoire des cotes de présidents. La cote du premier ministre grimpe aussi. Les deux hommes font jeu égal, à 50 % d’approbation. On a donc affaire ici à une co-cote. Magique. Quel beau kit, non ? Mais. Est-ce un hic que cette explosion de la progression de l’élévation de la crue de l’exhaussement de la montée de la cote suive les attentats du 13 novembre et une annonce fin novembre d’une progression record du nombre de chômeurs ? N’aurions-nous pas préféré qu’elle suive, juste, une baisse spectaculaire de la courbe du chômage une année durant ? N’aurions-nous pas plutôt opté pour ça ? Le choix, le choix, le choix, on a toujours le choix du choix.