Nous avions hâte d'arriver avant le coucher de soleil ...
La route fait toujours ses 600 kilomètres, mais heureusement, elle était sèche et ensoleillée. Nous avons eu droit à des écharpes de brume au sud de la Sologne, mais sinon, la campagne française est toujours aussi somptueuse même en cette dernière partie de l'automne. En Périgord, les troupeaux de vaches sont dehors, avec leurs veaux qui têtent. Images fugaces de calme et de sérénité. Les fracas de la ville ne parviennent pas jusqu'ici, à part cet abominable meurtre d'un couple devant ses enfants ...
Notre chantier suit son tableau de marche. Il en est aux finitions. C'est encore le souk sur la pelouse où brûlent des abattis de planches. On a enlevé deux dalles de béton qui subsistaient des précédents propriétaires, il reste la tonnelle à refixer, les luminaires de jardin à changer ... La partie de la terrasse destinée à être gazonnée sera garnie de terre. J'imagine qu'il conviendra de passer le jardin au motoculteur et semer du gazon neuf.
Nous sommes bien au chaud dans la maison bichonnée par Olivia et Carlos ... Je crois que nous n'aurons besoin de personne pour nous bercer ce soir !