La première dégustation d'une bouteille de Lirac Reine des Bois 2013 du domaine de La Mordorée ne nous avait guère enthousiasmés. J'en ai ouvert une deuxième sans mise en carafe et bue sur une durée de 24 heures. Le vin s'est présenté à son meilleur niveau lors de la deuxième dégustation (voir le commentaire). Il semble que le millésime 2013 ait été ingrat aussi dans cette région, au vu de cette dégustation. Nous avons une profil de vin que l'on rencontre rarement : des arômes de végétaux (garrigue) qui dominent les fruits, un corps manquant de densité, des tannins marqués en finale, le seul point positif, c'est la fraîcheur, qui résulte d'un ensoleillement faible sur l'ensemble du millésime pour la région, et des maturité moins abouties qu' habituellement.
Nous poursuivons nos expériences avec les vins de Bernard Baudry avec l'ouverture d'une bouteille ( sans mise en carafe) du Clos Guillot 2009. La première dégustation est décevante avec des arômes d'écurie de de pharmacie au nez comme en bouche qui rendent le vin imbuvable. Je remets la bouteille en cave sans la reboucher. Quarante huit heures plus tard, la nouvelle dégustation ne montre aucune amélioration. La bouteille est fortement déviante (voir le commentaire), les Brettanomycès ont sérieusement contaminé le vin.
Lirac : Domaine de La Mordorée : Reine des Bois 2013
La robe est assez profonde, avec un liseré de couleur violine. Le nez bien ouvert évoque la fleur de thym, le laurier, le romarin, la cerise, le cassis, avec des notes épicées. L'attaque est agréable, veloutée, le vin prend un peu plus de dimension dans un centre de demi-corps, assez charnu, souligné par des fruits variés et des herbes aromatiques. La finale de forme allongée est un peu plus tannique, fraîche, avec des saveurs de fruits, d'herbes aromatiques, et de fines épices présentes, mais qui ont besoin de s'épanouir. Note potentielle 14,5/15, note plaisir 13,5
Chinon : Bernard Baudry : Clos Guillot 2009
La robe est très soutenue, avec des reflets violets. Le nez est très marqué par des odeurs pharmaceutiques et d'écurie, avec, très légèrement perceptibles, après une longue aération, quelques fruits. La bouche est affectée par ces arômes déviants, qui masquent la construction du vin et déstructurent la finale. Non noté
Posté par Daniel S à 00:01 - Dégustations éclectiques - Commentaires [0] - Permalien [#]