RETOUR SUR LES NUITS DU CHAT 2015
Soirée de clôture du Festival - Salle Victoire 2
Samedi 28 novembre 15
Traversée fébrile de Montpellier à une (presque) heure de pointe via la salle Victoire et les délices annoncés. Arrivée à 19h précise et... patatras, les consignes de sécurité aidant, pas d'ouverture avant 19h30 !
Alors, en bonne compagnie, pied de grue devant une porte bien fermée et gardée par des agents de sécurité. Merci Sandrine, Emilie et David pour m'avoir tenu compagnie (et réciproquement) et alimenté une conversation improvisée. Grâce à vous, malgré un froid un peu vif, la demi-heure s'est vite écoulée.
Enfin admis à enttrer, ambiance d'attente, bar accueillant et les techniciens qui prennent place.
Entre sol et plafond, sur un balcon passerelle, les " Pénibles ", Michel, Michel et Michel nous accueillent par un concert improvisé. " Nous n'avons pas répété, nous ne jouons que des chansons à la demande " et, critère supplémentaire, les chansons interprétées sont de chanteurs décédés dont le prénom est Michel : Michel Brassens, Michel Bachelet, Michel Chevalier. Les dessins de Gaston, réalisés en simultané, s'affichent au fur et à mesure sur un grand écran, au fond de la scène. Occasion de lui décerner un hommage appuyé. A ce programme approximatif, viennent se rajouter, incongrus, Michel Renaud et Michel Halliday, bien vivants, eux !
Mais les meilleures choses ayant une fin, sur la scène officielle, en grand, intervient le groupe " Totum orkestra ". Ça bouge, ça bouge même très bien et la piquante Ambar, la chanteuse, y contribue grandement. La salle s'anime ! La dernière chanson invite le public à danser et, ma foi, cela marche. " Julien Fortier ", qui leur succède, apporte avec lui un souffle plus froid, celui de son rock noir. Sa voix inimitable, à la limite de l'éraillée, excelle dans des chansons inspirées, entre Gainsbourg et Ferré avec des accents Higelinesques ou de Arthur H (ce qui est normal !). Il y a des fans et cela s'entend ! Suite programmée avec l'arrivée du Comptoir des fous. Fidèle à leur devise, " du jazz dans le festif et du festif dans le jazz ! ", les sept compères s'en donnent à cœur joie et on apprécie. Un bon moment de créativité, d'impro, avec leur swing'n'roll. La salle suit, danse et bouge. Les allées et retour vers le " fumoir, devant la porte, permettent de revenir avec un beau coup de tampon made in " Nuits du Chat ". Et voilà notre star américaine, l'improbable " Julien Richard ", alias Fabien Gaillard, un graphiste sachant chanter et délirer ! En combinaison moulante, rose fuchsia, il a de l'allure et de la voix. Sous ces commentaires déjantés, la soirée prend une allure irréversible. La fin approche, mais nous ne sommes pas pressés et le collectif " La marmite " nous entraîne sans sourciller jusqu'à une heure, ce dimanche matin. Nous avons eu droit aux créations, aux chansons écrites par des scolaires, " le crayon coupé en deux ", et à des reprises, comme " Robert ". Les voix d'Ambar et de Yanin, l'apport de tous les membres du collectif, Cédric en tête, donnent une patine finale à ce huitième festival des " Nuits du Chat ". Gaston fait flamber sa tablette et on apprend beaucoup de choses. Il nous précise, même, que ses dessins (avec un loup) sont faits pour perturber et nous empêcher d'entendre la musique. Ah, ah, ah !! Bravo Gaston, tu as (presque) réussi.
Coup de gong final, petit discours de Cédric, dernier coups de crayons de Gaston " Faut pas parler mais chanter ! " et c'est fini... jusqu'à l'année prochaine.
Good bye le Chat et... bonne nuit.
Festival " Le Nuits du Chat " http://www.lesnuitsduchat.com/Quelques clichés des NUITS DU CHAT 2015
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Les pénibles
Dans la cuisine (épisode 19)
Totum orkestra
Summer 2013
Le comptoir des fous
Teaser du volume 3