Au début du siècle dernier, histoire du rapport étroit entre une mère et son plus jeune fils. Famille de mineurs, mais pas de misère ici. Au contraire, on semble vivre plutôt bien. La mère vient de la classe moyenne. C'est, en fait, une intellectuelle. Et, rapidement, la rudesse de son époux ne lui convient plus. Elle se reconnaît dans ce dernier fils qui partage ses intérêts.
Ce qui me surprend dans ce livre, c'est la franchise des propos. Il n'y a pas de place pour le diktat de la morale ici ou pour une vision de ce qui pourrait être le bien. Les personnages disent ce qu'ils ont sur le cœur, et font selon leur gré. Et cela se passe bien. Surtout, cela me frappe souvent dans le roman anglais, c'est fou ce qu'il y a de vie dans ce livre. J'ai l'impression qu'en France on cherche à atteindre des vérités éternelles. Du coup, on fait du sec et du vide. En Angleterre, on parle de soi, et on touche quelque chose d'universel...