Il paraîtrait...

Publié le 01 décembre 2015 par Ericguillotte
mardi 1 décembre 2015- que lors de son discours d'ouverture de la COP21, François Hollande a dit ceci, aux 150 chefs d’Etat et de gouvernement présents : Votre présence suscite un énorme espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir. Donnons-nous rendez-vous, hum disons, en décembre 2065, et on décidera de dire si nous sommes définitivement déçus ou non, si nous pouvons définitivement oublier cet énorme espoir de décembre 2015 ou non. François Hollande a également ajouté : Sur vos épaules repose l'espoir de toute l'humanité. C’est fort, comme phrase, n’est-il point ? Vous imaginez la pression pour les grands de ce monde ? Ils vont devoir prendre des décisions ! Et pire ! Ils vont devoir s’y tenir. Bon, notre président a dit « sur vos épaules ». Donc, si je comprends bien la phrase du chef de l’état, nous, les français, nous sommes dédouanés ? On reçoit déjà la COP21, on offre le gite et le couvert, on ne va pas, en plus, participer à l’effort mondial ! Je veux bien qu’on me dise que j’ai mal lu, je veux bien. - que la conférence sur le climat a provoqué la fermeture de plusieurs axes dimanche et lundi en Ile-de-France. Ça ne concerne donc pas les provinciaux, et donc, on arrête ici le paragraphe ? Juste, juste je raconte ceci : depuis vendredi, il était écrit sur toutes les autoroutes, je dis bien toutes les autoroutes, ceci : dimanche et lundi, autoroutes fermées. En toute logique lexicale, sémantique, ça concernait toutes les autoroutes, mais, en fait, ça ne les concernait pas toutes. Bon, de toute façon, les journaux et quelques sites internet montraient les axes qui seraient fermés. Bref, il fallait éviter de prendre sa voiture. Et puis, les transports étaient annoncés gratuits ces jours-là. Mais, avant le weekend, la préfecture de police de Paris annonça qu’il fallait aussi éviter les transports en commun, si bien qu’on croyait voir des bouchons considérables lundi, si bien que bon nombre de personnes choisirent de dépenser un RTT voire de prendre du sans solde pour ce jour-là. Et finalement, la journée a connu 10 fois moins de bouchons qu’un lundi habituel, c’était fluide comme un dimanche. Etonnant, non ? Je veux bien qu’on me dise que j’ai mal lu, je veux bien. - que lors de son discours d'ouverture de la COP21, François Hollande a dit, aussi, ceci, aux 150 chefs d’Etat et de gouvernement présents : un accord doit être trouvé à Paris, un bon accord, un grand accord. D’accord. Bon, là, d’accord, on suit. Il a ajouté ceci : pour atteindre cet objectif, celui-ci doit être différencié, universel et contraignant. Bon, là, discutons. Universel, on peut imaginer que tout le monde doit se sentir concerné, que tous les pays doivent apporter leur pierre à l’édifice, que chacun doit savoir, que chacun sait, et que chacun doit agir. Soit. Différencié, ça signifie que chaque pays doit agir et être soutenu selon sa situation économique. Oui, hum. Et qui vérifiera les comptes annuels des pays ? Qui affirmera que celui-ci a fait assez, que celui-là doit faire plus ? Contraignant ? L’accord devrait être juridiquement contraignant. Ce qui veut dire ? Ce qui veut dire que celui qui ne le respecte encourt des sanctions ? Quelles sanctions ? Une tape sur les doigts ? A genoux au coin ? On puise dans le portefeuille, on sanctionne financièrement ? Le président dudit pays est emprisonné dans une geôle au milieu de l’Atlantique jusqu’à ce que ce qu’il y avait à faire ait été fait ? Je veux bien qu’on me dise que j’ai mal lu, je veux bien.