Hier soir à Paris, il y avait Nicolas Lutz et Raresh à la Concrète !
J’attendais cette date avec impatience. Et apparemment, j’étais loin d’être la seule ! En même temps, écouter ces deux talentueux DJs, ça se mérite !
J’ai patienté pendant près de deux heures dans le froid, bousculée dans tous les sens par les gens trop pressés de rentrer. Mais le froid et l’attente n’étaient pas des obstacles assez importants pour me faire abandonner, et le set de Nicolas Lutz que j’entendais de l’extérieur était ma motivation.
Après avoir déposé mes affaires au vestiaire (mesures de sécurité oblige), j’ai enfin embarqué sur la péniche. Je ne me suis pas attardée sur le woodfloor, non pas que la musique n’en valait pas la peine, mais seulement parce que l’appel du main stage était trop fort. Une fois à l’intérieur, j’ai été envahie par la moiteur ambiante ; la buée recouvrait les hublots. On avait l’impression d’atterrir en plein milieu de la jungle tropicale.
Je me suis ensuite frayée un chemin à travers la foule des gens qui dansaient, survoltés, pour arriver au fond à droite de la barge, devant Nicolas Lutz. Malheureusement, je n’ai pu assister qu’à la fin de son set. Mais le peu que j’ai entendu m’a pleinement confirmé son talent, et c’est avec hâte que j’irais le voir à nouveau.
En quelques minutes, les petits désagréments du début de soirée ont été oubliés et ont laissé place à la bonne humeur.
La nuit pouvait enfin commencer.
Raresh a prit les commandes, acclamé par la foule toujours débordante d’énergie.
Il est rare de trouver une musique qui nous fasse oublier où l’on se trouve, la présence des gens qui nous entourent, leurs coups de coudes ou leurs mains sur nos épaules lorsqu’ils tentent de se déplacer.
Mais hier soir, c’était ça. Raresh était là, sourire aux lèvres, troublant nos sens et communiquant son énergie et sa passion. Cet artiste qui peut pourtant sembler timide, prend une assurance totale une fois au contact de ses platines, comme s’il maitrisait nos corps.
Nos gestes s’accordent avec la musique et une vraie symbiose s’installe alors entre lui et nous. Il suffisait de fermer les yeux et de se laisser entrainer dans ses univers fictifs, si bien racontés par sa musique envoutante.
Hier soir à Paris, j’ai beaucoup voyagé, et la nuit a été trop courte.
Vous auriez sans doute voulu quelques visuels des artistes dont je parle et de l’ambiance, moi aussi … Plan vigipirate et panonceaux rouges nous obligeaient à garder nos portables en poche. Les souvenirs de cette soirée, sans être pixélisés, sont pourtant bien là.
Article rédigé par Horthense Blt.
Chroniqueuse pour Hier Soir à Paris