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En 2014, les autorités enregistraient 36.735 cas d’agressions sexuelles en Inde dont 2.096 à New Delhi. Reflet, selon des experts, d'une infime partie de la réalité, la capitale, aussi nommée "capitale du viol" recense 1.500 affaires depuis janvier 2015. Des chiffres alarmants, auxquels s'ajoutent une estimation selon laquelle une femme est violée toutes les 22 minutes et une sur trois serait mineure.
L'affaire de 2012 concernant une étudiante violée en réunion, morte de ses blessures dans un bus de New Delhi avait suscité une vague de manifestations sans précédent en Inde. Mais, au vu des actualités, il semblerait que le message ne soit pas passé auprès des hommes.
Dans la nuit du 16 au 17 octobre 2015 à New Delhi, des petites Indiennes à peine âgée de deux ans et demi et de cinq ans ont été victimes d'agressions sexuelles à l'Est et l'Ouest de la capitale. Une semaine auparavant, une atrocité similaire s'était produite dans cette même ville.
Elles sont âgées de deux ans et demi et cinq ans, tout comme la petite fille de quatre ans retrouvée abandonnée sur une voie ferrée à New Delhi, une semaine plus tôt. La capitale, pour une énième fois, a été la scène de trois viols en l'espace de deux semaines, dont deux dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 octobre.
Nous sommes à l'Ouest de la capitale lors d'une cérémonie religieuse la nuit du vendredi 16 octobre. Deux jeunes hommes, âgés de 17 ans selon le porte-parole de la police, auraient enlevé la première petite fille et abusé d'elle avant de la laisser ensanglantée dans un parc de New Delhi près de son domicile. Le diagnostic vitale de la victime, bien que stable, a affolé l'Inde qui, une fois de plus, s'est retrouvée face à un viol.
Cette même nuit, une nouvelle agression sexuelle s'est déroulée dans l'Est de New Delhi. Une autre petite Indienne, à peine plus âgée s'est faite violer en réunion par trois hommes après avoir été attirée, selon les dires de la police à l'AFP, dans la maison d'un voisin: "Ses vêtements étaient en partie déchirés, avec plein de taches de sang" avant d'ajouter "des habitants de la région sont ensuite entrés dans la maison et les ont capturés et nous les ont remis". Bien que les agresseurs aient été attrapés, le crime reste en mémoire de millions de personnes.
Après s'être rendue à l'hôpital où se trouvait la fillette de 5 ans, Swati Maliwal, chef de la commission gouvernementale de Delhi pour les femmes postait sur Twitter "Quand est-ce que Delhi va se réveiller? Jusqu'à quand les filles vont-elles continuer à être brutalisées dans la capitale indienne? C'est une honte".
Une semaine auparavant, un viol présumé d'une enfant de quatre ans faisait rage. Agressée sexuellement par un homme de 25 ans, la petite fille a été retrouvée seule sur une voie ferrée de la capitale. L'Inde semble faire face à une nouvelle épidémie.