Madam Secretary // Saison 2. Episode 3. The Rusalka.
Dans ce nouvel épisode, Madam Secretary reprend les choses là où on les avait laissé avec la mort du Président Ostrov. J’aime bien le fait que la série donne de l’importance à la Russie et les relations qu’elle entretient avec les Etats-Unis. La tension se ressent donc tout au long de cet épisode et Maria Ostrov est parfaite. Ce personnage de femme complètement barré est parfait pour l’univers de Madam Secretary et surtout ce que la série veut faire cette année. Ce n’est pas une grande surprise qu’ils commencent enfin à délivrer quelque chose de plus fun car la série peut réellement entrer dans le vif du sujet, dans ce qu’elle va développer dans les prochains épisodes. Liz est aussi le seul personnage qui a envie de regarder les choses sous un angle beaucoup plus global. Elle avait raison et de toute façon, Liz aura toujours raison. J’ai trouvé intéressant le moment où le Président Dalton montre son intérêt au sujet de ce que Liz a à dire afin de faire en sorte que la Russie puisse lui faire confiance mais bien entendu, Craig devait avoir un problème au sujet de ce qu’elle proposait. Craig est tout de même le genre de personnages que j’ai un peu de mal à comprendre. Je me demande parfois ce qui ne tourne pas rond avec lui mine de rien et pourquoi il a besoin de sous estimer Liz à chaque fois qu’il a la chance de le faire.
D’un autre côté, j’ai aussi compris ce que Mike avait à dire. J’aime bien quand Madam Secretary cherche à nous surprendre et à nous offrir de bons moments. La raison pour laquelle les gens sont en faveur de Liz c’est uniquement car elle est capable de tout faire pour que les règles soient appliquées. Je pense que l’administration de Dalton pourrait très bien avoir un problème avec elle au centre, car elle donne l’impression que le Président Dalton ne fait rien du tout de son côté et que seule elle fait bouger les choses. Ce dont le Président Dalton peut être sûr c’est que la Russie ne va jamais aimer Elizabeth à cause de la photo avec Blake.
Daisy - « Face it, you're a people pleaser. »
Blake - « Actually I hate most people. It takes all of my skill to hide that. »
Maria Ostrov est de son côté une femme perfide, beaucoup plus intéressante qu’elle ne le laisse à penser au premier abord. Elle était mariée au Président russe et elle est donc capable d’avoir la main lourde sur tout un tas de sujets sensibles. Elle a du pouvoir et la façon dont elle utilise ce pouvoir, cette voix écoutée, me plait.
Elle sait aussi très bien qu’elle peut manipuler le peuple russe afin de faire en sorte que Liz soit vue comme la vilaine de l’affaire. De son côté, Henry tente toujours de convaincre Dimitri de rejoindre son camp pour être un agent américain infiltré sur le sol russe. On savait pertinemment que Dimitri allait montrer tout son amour pour son pays après que le Président est mort. Il ne déteste pas son pays mais il sait pertinemment que sa soeur pourrait mourir si jamais il ne suit pas les ordres. La manipulations morales se joue donc dans les deux camps et surtout américain. La fin de cet épisode laisse tout un tas de belles perspectives pour la suite de la saison, encore plus si Madam Secretary choisi de rester plus feuilletonnante au fil des épisodes et moins « cas de la semaine ». La façon dont la crise est gérée dans le camp américain est pleine de surprise. Le moment le plus choquant est peut-être celui de la révélation que gens qui ont piraté Air Force One dans le premier épisode de la saison avait un contrôle total de l’appareil et auraient très bien pu le faire se crasher sans problème. Cela permet de comprendre que quelqu’un semble en vouloir au Président, c’est parfait pour la suite de la saison. C’est là aussi une façon pour Madam Secretary de jouer la carte de la continuité et de nous rappeler qu’elle raconte les choses dans l’ordre et n’oublie rien du tout.
Note : 8/10. En bref, un épisode mené tambour battant.