Aux couleurs bleu, blanc et rouge, Grazia signe un numéro engagé destiné à nous redonner le sourire : on parle bien sûr encore des horribles attentats de Paris, mais la rédaction nous a également préparé tout un dossier Cadeaux de Noël pour prendre soin de nos proches et leur faire plaisir. Bien sûr, on retrouve cette sélection shopping tous les ans, mais là, le magazine l'annonce comme un moyen de partager de jolis moments avec ceux que l'on aime :) J'ai également beaucoup aimé les jolies photos issues du livre Dior by Avedon, prises dans les années 50-60, en noir et blanc, que vous pourrez retrouver dans ma sélection de jolies photos à la fin de cet article :)
Plusieurs pages sont donc consacrées aux attentats de Paris, à "l'après" et surtout aux conséquences de cette tragédie, dans plusieurs domaines.
Grazia s'est notamment intéressé au traitement de l'info par les médias et les réseaux sociaux et à notre "consommation" de celle-ci en tant que témoins impuissants de cette tragédie. Nous avons été abreuvés d'informations, pas toujours exactes et très souvent anxiogènes, compte tenu du contexte douloureux. Mais beaucoup d'entre nous avions besoin de ces infos, restant scotchés sur BFM ou i-Télé : moi, par exemple, je ne pouvais pas aller me coucher vendredi soir bien qu'exténuée, car j'avais l'impression d'abandonner les victimes en éteignant la télévision. C'est bête mais c'est comme ça! Pourtant, cette attitude, normale dans un premier temps, ne peut pas perdurer sur la durée selon les spécialistes, quand il empêche le travail de deuil : d'où le réflexe normal de beaucoup d'entre nous de couper tout ça quelques heures ou quelques jours après la tragédie, pour souffler un peu et prendre du recul. La rédaction souligne également les dérives observées durant la semaine suivant le 13 novembre : outre les infos erronées sur Facebook et Twitter, beaucoup de médias nationaux et internationaux se sont laissés aller à la facilité, en achetant des vidéos amateurs sous le manteau, poussant certains à prendre des risques inconsidérés et/ou pouvant empêcher le travail des forces de l'ordre pour 500 euros...Pendant ce temps, Daech semble de plus en plus mettre en avant ses femmes combattantes dans sa communication : la mort de Hasna Aït Boulahcen est un exemple de martyr morte pour la cause que l'organisation devrait utiliser (même si en fait, elle n'a pas actionné de ceinture d'explosifs : elle est morte dans l'explosion de la ceinture d'un autre terroriste). Elles sont des vitrines idéales pour attirer les candidates au djihad, qui, dans les faits, ne prendront pas les armes mais assureront des missions discrètes de logistique (car elles doivent bien entendu toujours rester dans l'ombre d'un homme selon cet islam radical). Près de 200 françaises ont rejoint leurs rangs, dans l'espoir de devenir aussi célèbre que la Veuve Noire Fatiha Mejjati, dont le mari faisait partie des terroristes des attentats de Madrid et qui continue à clamer qu'elle rêve de se faire exploser elle aussi. Mais celle qui suscite le plus d'admiration est la compagne d'Amedy Coulibaly, Hayat Boumedienne, qui a quitté la France peu avant les attentats de Charlie et reste introuvable à ce jour...
Ces terribles attentats ont également eu des répercussions économiques : les Parisiens sont restés cloîtrés chez eux durant quelques jours, tout comme les touristes qui ont préféré le repos de leur chambre d'hôtel aux rues de la ville, tandis que les réservations ont chuté pour certains établissements. Toutefois, les habitants de Paris ont vite repris du poil de la bête, en retournant dans les bars et surtout dans les commerces de proximité, ayant besoin d'échanger avec les gérants des boutiques, notamment dans les pharmacies car beaucoup d'entre eux sont allés y acheter des médicaments contre l'anxiété et les troubles du sommeil. Les Parisiens et Parisiennes retournent également dans les grands magasins, non pas forcément pour acheter mais pour déambuler dans les allées : les vitrines de Noël mises en place mais délaissées après le 13 novembre sont de nouveau des objets d'admiration. Il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter car Paris devrait réagir comme New York suite au 11 septembre : après quelques jours de psychose, les habitants de la ville s'étaient remis à consommer, et même davantage qu'auparavant, comme pour profiter de la vie!
Sinon, j'ai été ravie d'apprendre que le livre d'Hemingway, Paris est une fête, se vend comme des petits pains ces derniers temps : on voit ici que la culture et la lecture sont vraiment des armes françaises et que nous trouvons du réconfort dans des chefs-d'oeuvres littéraires :) Pour rappel, le Traité sur la Tolérance de Voltaire avait connu le même regain de succès après les attentats de janvier. Je suis fière!
Passons à présent aux autres sujets de société :)
Il est par exemple question du "combat" intelligence artificielle versus intelligence humaine: c'est Dominique Cardon qui traite le sujet dans son livre A quoi rêvent les algorithmes, nos vies à l'heure des big data. Il attire notre attention sur le fait que nos comportements et nos choix sur les réseaux sociaux, Google et le web en général, ont tendance à nous enfermer dans des modèles, qui se reproduisent à l'infini : et oui, car ces algorithmes qui nous identifient ont tendance à nous proposer des choses qui répondent à ce modèle et qui nous "correspondent". Il est donc important que l'on sorte de cette spirale infernale et que l'on s'oblige, nous, êtres humains, à vouloir découvrir de nouvelles choses sur la Toile, qui ne nous correspondent pas forcément tout à fait. Dominique Cardon insiste également sur le fait que oui, les algorithmes font des calculs que nous ne pouvons pas faire mais que c'est à nous de leur dire quoi calculer! Il faut aussi avoir à l'esprit que "ce n'est pas la même chose de nous montrer les informations les plus populaires auprès de tous, celles que les experts trouvent de qualité ou celles qu'aiment nos amis". Concernant la lutte contre le terrorisme, Dominique Cardon estime que les informations recueillies par les algorithmes sont précieuses mais que le travail des enquêteurs reste fondamental.Comme je vous le disais en introduction, ce numéro comporte un Dossier cadeaux! Je vais simplement vous en dire deux mots, car il n'y a pas matière à s'étendre sur le sujet, mais sachez qu'il met en lumière des idées cadeaux pour les hommes et pour les femmes, avec beaucoup de mode, un peu de beauté et un soupçon de culture,avec notamment le nouvel album de Lana Del Rey et le coffret DVD des Revenants. La fourchette de prix est très large, puisque l'on passe de 14 à ...3800 euros! o-O J'aime beaucoup les photos et les mises en scène de ce dossier, bien dans l'esprit des fêtes, et un brin vintage avec une touche seventies ;)
Et les stars?
Grazia fait un zoom sur Catharine A. Conley: elle travaille pour la NASA, en tant qu'officier de protection planétaire :) Son travail consiste à protéger les autres planètes que nous explorons des contaminations terrestres et veiller notamment à la stérilisation de tous les engins spatiaux. Elle a par exemple refusé que le robot Curiosity puisse toucher à l'eau présente sur Mars car il portait toujours des bactéries "ayant résisté à la chaleur du voyage" : ça ne rigole pas! Évidemment, la dame est ultra diplômée, ayant en sa possession un doctorat de biologie ; mais elle aime aussi, sur son temps libre, souffler du verre et potasser au sujet de l'histoire médiévale ;) Un portrait de femme scientifique inspirant, qui, je l'espère, suscitera des vocations.Pendant ce temps, Kristen Stewart est Coco Chanel: la jeune actrice a campé le rôle de la célèbre créatrice pour les besoins d'un court-métrage de Karl Lagerfeld, qui sera présenté dans son intégralité au défilé des Métiers d'Art de Chanel le 1er décembre. Et Perrine Sabbat est dithyrambique concernant la prestation de Miss Stewart : elle a parfaitement réussi son pari! Même si Kristen ne se revendique pas comme une jeune femme féminine, elle a toutefois réussi à capter et retranscrire le tempérament indépendant, androgyne et parfois plus tyrannique de Gabrielle, qui lui correspond peut-être davantage. Mais si Karl a choisi Kristen pour ce film, c'est aussi parce qu'il l'admire depuis plusieurs années :) En retour, Kristen est ravie de représenter les métiers d'art, qui, pour elle, sont de véritables vocations, des métiers que l'on réalise par passion, avec le coeur, par de "vrais artistes". Ce court-métrage est également l'occasion de voir l'actrice porter des pièces d'archives, comme une robe Haute Couture de 1919 :)
Comme Madame Figaro le mois dernier, Grazia nous livre les confidences de Garance Doré, à l'occasion de la sortie de son livre Love, Style, Life. Mais ce qui surprend dans ce papier, c'est que la blogueuse est surtout décrite à travers son côté très business woman, notamment sous le prisme d'une certaine scénarisation de sa vie sur les réseaux sociaux. Elle a par exemple le réflexe naturel de poser ses objets sur une table comme si elle allait les prendre en photo, en ajoutant justement son sac Gucci dans le cadre pour immortaliser la scène, tout en donnant des conseils sur un super produit qu'elle découvert pour le blanchiment des dents #namedropping. En sortant du café où elle donnait son interview, elle change également de chaussures, en troquant sa paire plate contre des escarpins gris tout neufs pour prendre des photos, son livre à la main "en guise de pochette". Quant à son livre, il a été pris en charge par la maison d'édition qu'à choisi Jay-Z pour son propre livre et elle envisage de déménager à Los Angeles car "il y a des choses à tenter avec le ciné". On a donc ici un portrait de Garance Doré assez carriériste, assez décomplexé par rapport au monde lucratif que peut être la blogosphère, très à l'américaine finalement. Mais est-ce que Garance Doré n'est que ça? On ne le sait pas vraiment.
Et toujours comme dans Madame Figaro d'ailleurs, Luma Grothe est l'égérie du dossier beauté! Celle qui prête également ses traits à la déesse du parfum Olympéa nous parle un peu de sa routine beauté : elle protège toujours son visage du soleil et fait du sport 4 fois par semaine : non pas forcément pour mincir mais pour "sentir son corps plus fort". Elle essaie également de ne pas se sur-maquiller, pour rester la "plus naturelle possible". Une simplicité que l'on retrouve également sans sa vie digitale : elle utilise les réseaux sociaux uniquement pour sa famille et pour "ceux qui suivent son travail" et elle préfère ne pas trop s'étaler. Quand elle poste quelque chose, elle veut que ce soit drôle, mais surtout "élégant" :)
Comme Luma, vous avez envie de paraître aussi naturelle que possible sur vos photos Instagram? Ca tombe bien, Grazia vous donne des astuces pour une mise en beauté #nofilter, que vous pouvez aussi adopter "hors cadre", dans la vie de tous les jours. Le travail du teint est par exemple primordial, mais, au lieu de vous plâtrer le visage, misez plutôt sur un soin, avec gommage et une crème hydratante lumineuse, pourquoi pas chargée de micro-nacres. On montre également que l'on a bonne mine avec un blush crème mais aussi avec la technique du strobbing, consistant à mettre en avant les points de lumière du visage avec un "fluide lumineux". La bouche est mise en valeur avec un joli baume teinté, en ayant pris soin de soigner ses lèvres avec une crème ad-hoc type Homéoplasmine posée toute la nuit. Vos yeux, quant à eux, sont parés d'un fard à paupières beige satiné et du mascara posé en couche très fine, pour simplement accentuer leur couleur naturelle. Et pour des cheveux bien brillants, on opte pour un vinaigre de rinçage, qui va éliminer le calcaire que l'eau a pu déposer durant le lavage ;)
On termine avec un mot de mot de mode, concernant le défilé Victoria's Secret: la rédaction a pu se glisser dans les coulisses pour nous! Il faut savoir qu'il s'agit d'un événement à la hauteur du Superbowl en termes d'audience aux Etats Unis (au budget de 11 millions d'euros) et que la plupart des mannequins rêvent d'y défiler. Mais les heureuses élues, au-delà de leur plastique de rêve, doivent dégager une aura très positive et dynamique, pleine de vie : c'est sûrement ce qui a permis à Constance Jablonski, (cocorico!), Gigi Hadid et Kendall Jenner de décrocher leur place sur le catwalk! Cette année, le thème était très coloré, très pop avec des performances live d'Ellie Goulding, The Weeknd et Selena Gomez et des mannequins lançant des bisous à la foule, déclenchant des standing-ovations à chaque passage. En revanche, si la fête était sur le podium, on ne plaisante pas avec la sécurité et la confidentialité : les journalistes ont dû passer par un contrôle de sécurité drastique, avec interdiction de poster quoi que ce soit sur les réseaux sociaux durant le show.
Jolies photos!
Gros bisous les filles et bon courage pour ce lundi! Allez, le mois de novembre est fini ;)
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