Sortie maintenue sur les écrans, ce mercredi 2 décembre malgré l’actualité de ces dernières semaines, le film Taj Mahal de Nicolas Saada revient sur l’histoire vraie d’une jeune française, victime des attaques de Bombay en 2008.
Louise a dix-huit ans lorsque son père doit partir à Bombay pour son travail. En attendant d’emménager dans une maison, la famille est d’abord logée dans une suite du Taj Mahal Palace. Un soir, pendant que ses parents dînent en ville, Louise, restée seule dans sa chambre, entend des bruits étranges dans les couloirs de l’hôtel.
Elle comprend au bout de quelques minutes qu’il s’agit d’une attaque terroriste. Unique lien avec l’extérieur, son téléphone lui permet de rester en contact avec son père qui tente désespérément de la rejoindre dans la ville plongée dans le chaos.
Immersion sensorielle au cœur d’un événement tragique, le récit du long métrage s’attache à relater le vécu de cette jeune femme victime d’un attentat, interprétée par la jeune et angélique, Stacy Martin (Nymphomaniac).
Malgré l’intention de témoigner sur cette tragédie, l’ensemble du film demeure malheureusement trop épuré dans sa narration pour que l’émotion s’immisce dans cette trame intimiste. L’interprétation des différents personnages peine à convaincre laissant paradoxalement un sentiment d’invraisemblance quant à l’intensité des situations vécues.