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Même si le compte à rebours du réchauffement climatique tourne inexorablement, notre devoir est d'aider à le ralentir, souvent d'ailleurs par des gestes quotidiens simples, tels le tri sélectif, économiser l'eau, veiller à ne pas gaspiller l'énergie, être vigilant sur la pollution, consommer le plus possible des produits naturels...
Le monde a pris conscience de la dégradation de l'environnement, a dénoncé la désertification et la déforestation et a banni certaines habitudes de vie depuis la première COP qui a eu lieu au Brésil en 1992. Les chercheurs n'ont pas chômé, notamment dans le domaine de l'innovation. De nouvelles technologies ont apporté des solutions pour fabriquer plus biodégradable et moins polluant. Hélas, parfois, il ne s'agit que d'apparences, le prix à payer étant supérieur au bénéfice obtenu.
Vu la situation actuelle très alarmante, les pessimistes peuvent dire qu’il est trop tard. Est-ce inévitable que l'espèce humaine finisse par s'autodétruire à cause de ses propres (ou sales) inventions? La reconnaissance des négligences du passé et du présent va-t-elle permettre de se convertir à l'écologie individuellement et collectivement? Elle est la seule chance pour espérer sauver notre planète, même si les réfractaires continuent à ignorer l'épée de Damoclès.
La COP21 tentera la mission impossible. Le bilan de l’engagement des États sera au premier plan dans un an, lors de la COP22 à Marrakech, au Maroc, en décembre 2016.
* Conferences of the Parties