[Un grand MERCI et BRAVO à toutes celles et ceux qui ont manifesté aujourd’hui malgré l’état d’urgence pour exprimer leurs convictions environnementales, humanistes et solidaires, et ont ainsi par leur action défendu le droit de manifester dans la paix et la dignité.]
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Ils éluderont éhontément les aspects joyeux et positifs, pourtant relayés à l’étranger, pour insister davantage, avec insistance, en dramatisant, les actes discutables d’une poignée d’idiots sans cervelle qui déshonorent la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre.
Parmi les bien-pensants qui pullulent derrière leurs écrans en ne prenant aucun risque, on ne manquera pas de crier sur cette seule base, qui ne constitue pourtant qu’un millième de la réalité observée, à l’irresponsabilité des organisateurs.
Mais on ne se demandera surtout pas une seule seconde si l’irresponsabilité n’est pas du côté d’un gouvernement qui en refusant sans discernement toute manifestation (donnant ainsi raison au passage aux terroristes, ennemis de nos libertés) fait bouillir la cocotte-minute de la contestation sociale, pourtant salutaire et légitime, qui aurait pu s’exprimer plus calmement, librement et moins dangereusement si l’état aujourd’hui ne se dissimulait pas derrière l’état d’urgence pour justifier tout et n’importe quoi.
Nota bene :
Post-scriptum : à l’heure des déclarations unanimistes indignées du Ministre de l’intérieur et du président d’une défunte république, je serais curieux de recueillir leurs justifications sur cette violence injustifiable là :