Au sujet des attentats de Tunisie, j'entendais dire que l'on n'aimait pas la démocratie. On l'a voit comme une forme de Djihad occidental.
Je pense surtout qu'elle est son propre ennemi. En effet, si elle était séduisante, comme elle le fut, tout le monde rêverait de l'imiter. Mais elle semble être soumise aux vices que décrit Thucydide dans La guerre du Péloponnèse : quand la démocratie n'est pas menacée elle se disloque. D'un côté les oligarques, de l'autre le peuple. Ou plutôt, chacun pour soi.
(Ce qui est aussi l'image que donne la France de L'étrange défaite, de Marc Bloch.)