A côté de cela, d'autres personnages prennent discrètement place et leur rôle ne fera qu'augmenter dans la suite de la série. Jessica Ruppert, la politicienne qui veut arrêter la violence en aidant sans réserve les sans-abris et les laissés pour compte de la ville mais aussi Steven Providence, le boxeur, Woody, le brave voisin qui craint pour la vie des siens et quelques autres. Les premières pages vous posent direct l'univers violent et dur. La mort est au rendez-vous, et l'on ne peut que se révolter de ces événements. Tout au long de ce premier tome, Brunschwig ne se contente pas de poser les bases de son intrigue, il crée un mouvement, une dynamique de rebondissement dans cette œuvre presque chorale, qui fait qu'on ne sait jamais trop ce que l'on va découvrir ou sur qui on va s'attarder. Et l'on en découvre des choses à travers les yeux de ces personnages ! Je serais bien surpris que vous ne soyez pas tenté par les quatre autres tomes en refermant celui-ci. Moi, je n'avais qu'une envie, tout relire. Mais je me suis retenu pour pouvoir vous offrir cette chronique dans les temps ! Et vous inciter à plonger dans cette BD. J'avoue qu'un récit politique et social en ces temps obscurcis par les tragédies récentes n'est pas le meilleur moyen de vous changer les idées. Mais je vous déconseille de passer à côté de cette belle BD. Belle graphiquement aussi ! C'est donc Laurent Hirn qui dessine cette histoire. Un dessin qui se veut réaliste mais que je décrirais plus comme impressionniste. Parce que finalement, le style est clairement orienté par une envie, celle de faire ressortir les émotions des personnages. Leurs visages expressifs, aux traits parfois esquissés, juste posés, comme inachevés presque. Les décors précis tout en étant schématisés, et le tout renforcé par une gamme de couleur claires ! Curieusement - contrairement à ce que laisse croire la couverture de ce premier tome d'ailleurs -, il n'y a pas de jeu avec le clair obscur. Pas de grandes zones sombres où se nouent des tensions. Tout nous est toujours clairement présenté, à la lumière de la nuit, d'un écran télé, d'un beau soleil, d'une lumière blanche et crue, voire même d'une sorte de nuit américaine – ces nuits artificielles que l'on faisait dans le cinéma de nos parents !-. Le découpage est clair, jouant sur des pages composées de deux à cinq bandes, allant de une à quatre cases. Ces cases varient de taille et de largeur. Exceptionnellement, elles peuvent même se décaler, se chevaucher pour faire ressortir le drame à venir. Et croyez-moi, il y en a des drames à venir ! Le cadrage jongle habilement entre plans serrés et vues plus larges. On notera qu'il n'y a aucune différence de traitement entre les hallucinations souvenirs de Joshua et le temps présent. Ce qui vous force à rester vigilant lors des phases de transition entre ces deux mondes. J'ai trouvé cela très intéressant. J'ai même failli me perdre à un moment. Mais ça, je ne le regrette pas ! Ca fait partie de l'immersion dans le récit. Notons que les cinq tomes existent aussi en intégrale. Ce qui peut prendre moins de place dans votre bédéthèque et vous permettre de tout lire d'un coup. Enfin, peu importe, en intégrale, en cinq tomes, chez votre libraire ou à la bibliothèque, foncez lire cette BD ! Et si vous avez un anniversaire dans pas longtemps, alors voilà une belle idée de cadeau. Pour la personne à qui vous allez l'offrir et pour les 25 ans de BD de Luc Brunschwig ! Zéda rencontre Joshua...
A côté de cela, d'autres personnages prennent discrètement place et leur rôle ne fera qu'augmenter dans la suite de la série. Jessica Ruppert, la politicienne qui veut arrêter la violence en aidant sans réserve les sans-abris et les laissés pour compte de la ville mais aussi Steven Providence, le boxeur, Woody, le brave voisin qui craint pour la vie des siens et quelques autres. Les premières pages vous posent direct l'univers violent et dur. La mort est au rendez-vous, et l'on ne peut que se révolter de ces événements. Tout au long de ce premier tome, Brunschwig ne se contente pas de poser les bases de son intrigue, il crée un mouvement, une dynamique de rebondissement dans cette œuvre presque chorale, qui fait qu'on ne sait jamais trop ce que l'on va découvrir ou sur qui on va s'attarder. Et l'on en découvre des choses à travers les yeux de ces personnages ! Je serais bien surpris que vous ne soyez pas tenté par les quatre autres tomes en refermant celui-ci. Moi, je n'avais qu'une envie, tout relire. Mais je me suis retenu pour pouvoir vous offrir cette chronique dans les temps ! Et vous inciter à plonger dans cette BD. J'avoue qu'un récit politique et social en ces temps obscurcis par les tragédies récentes n'est pas le meilleur moyen de vous changer les idées. Mais je vous déconseille de passer à côté de cette belle BD. Belle graphiquement aussi ! C'est donc Laurent Hirn qui dessine cette histoire. Un dessin qui se veut réaliste mais que je décrirais plus comme impressionniste. Parce que finalement, le style est clairement orienté par une envie, celle de faire ressortir les émotions des personnages. Leurs visages expressifs, aux traits parfois esquissés, juste posés, comme inachevés presque. Les décors précis tout en étant schématisés, et le tout renforcé par une gamme de couleur claires ! Curieusement - contrairement à ce que laisse croire la couverture de ce premier tome d'ailleurs -, il n'y a pas de jeu avec le clair obscur. Pas de grandes zones sombres où se nouent des tensions. Tout nous est toujours clairement présenté, à la lumière de la nuit, d'un écran télé, d'un beau soleil, d'une lumière blanche et crue, voire même d'une sorte de nuit américaine – ces nuits artificielles que l'on faisait dans le cinéma de nos parents !-. Le découpage est clair, jouant sur des pages composées de deux à cinq bandes, allant de une à quatre cases. Ces cases varient de taille et de largeur. Exceptionnellement, elles peuvent même se décaler, se chevaucher pour faire ressortir le drame à venir. Et croyez-moi, il y en a des drames à venir ! Le cadrage jongle habilement entre plans serrés et vues plus larges. On notera qu'il n'y a aucune différence de traitement entre les hallucinations souvenirs de Joshua et le temps présent. Ce qui vous force à rester vigilant lors des phases de transition entre ces deux mondes. J'ai trouvé cela très intéressant. J'ai même failli me perdre à un moment. Mais ça, je ne le regrette pas ! Ca fait partie de l'immersion dans le récit. Notons que les cinq tomes existent aussi en intégrale. Ce qui peut prendre moins de place dans votre bédéthèque et vous permettre de tout lire d'un coup. Enfin, peu importe, en intégrale, en cinq tomes, chez votre libraire ou à la bibliothèque, foncez lire cette BD ! Et si vous avez un anniversaire dans pas longtemps, alors voilà une belle idée de cadeau. Pour la personne à qui vous allez l'offrir et pour les 25 ans de BD de Luc Brunschwig ! Zéda rencontre Joshua...