Tout ça parce que quelques idiots pensent que la corne de rhino soigne la gueule de bois.
En tous cas, ce n’est pas la faute de Vialatte qui savait garder ses distances avec le rhino blanco. Il nous le disait le 18 septembre 1956 dans la montagne…
PROTEGEONS LE RHINOCEROS BLANC !
Personnellement, si toutefois la modestie me permet de me mettre en avant, j'ai toujours protégé le tigre, et encore plus le rhinocéros blanc. Jamais, au grand jamais, on ne m'a vu dans la jungle, armé d'une ortie fraîche ou d'un gratte-dos chinois, chatouiller la narine d'un tigre du Bengale. Loin de mon esprit ces familiarités! Quant au rhinocéros, qu'il soit blanc ou bleu pâle, ou même zébré, je le respecte, je le vénère. Et s'il était à pois ce serait la même chose. Je lui laisse le haut du pavé. Il est avantageux, d'une façon générale (à moins de dons exceptionnels ou d'une arme extrêmement précise) de respecter les express en marche, les rhinocéros blancs et les secousses telluriques. En un mot, il faut se contenir. « Quand je vois: "Attention, travaux" dans une rue, disait un Corse à son compatriote, je fais demi-tour. » C'est la sagesse même !