Joseph Delaney : Arena 13, tome 1

Par Stephanie Tranchant @plaisir_de_lire

Arena 13, tome 1 de Joseph Delaney   4/5 (26-11-2015)

Arena 13 (390 pages) est disponible depuis le 5 novembre 2015 aux Editions Bayard (Traduction : Sidonie Van den Dries)


L’histoire (éditeur) :

Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition?: combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

Mon avis :

J’étais très emballée à l’idée de connaitre la nouvelle série de Joseph Delaney, mais une fois lancée j’ai eu un peu peur de revivre Gladiator version ado. Et bien pas du tout, car l’imagination de l’auteur est bien au rendez-vous et nous donne l’occasion de découvrir un nouveau monde riche, surprenant et effrayant. Ce qui en gros ne laisse pas vraiment le temps de souffler et surtout pas envie de le lâcher.

Pour un premier tome, Arena 13 ne s’avère pas du tout monotone et tout en posant les bases ety en décrivant un nouvel univers, l’auteur réussit à suffisamment bien doser la présentation, l’action et l’avancée dans l’intrigue pour rendre ce début passionnant de bout en bout (même si les explications liées aux  lacres sont parfois un peu complexes).

Comment ne pas s’attacher à Leif ? Ce jeune orphelin, courageux et sensible,  a quitté Mypocine, sa campagne au sud du pays pour arriver après deux semaines de marche à Gindeen, la capitale de Midgard. Sur place, il compte devenir le meilleur combattant de l’Arène 13, grâce à l’aide de Tyron, propriétaire d’une écurie (la meilleur !) de gladiateurs.

Joseph Delaney ne ménage pas le garçon car  si le début semble plein de promesses (et presque trop facile), les choses se corsent un peu et il s’avère qu’il est finalement loin de toucher au but. De péripéties en coups de théâtre, l’histoire ne tombe jamais dans la facilité et pour un texte jeunesse se révèle assez violente et surtout loin d’être enfantine. D’autant qu’à côté de ces combats et de ce parcours initiatique, l’auteur glisse des robots humanoïdes, une goule terrifiante et des événements à venir  liés à l’empire humain prometteurs.

En bref : les premières appréhensions liées à un possible ennui (parce que les combats ça va un moment) se sont vite effacées et portée par narration rythmée et la richesse de l’intrigue je n’ai fait qu’une bouchée de ce roman.