Les hommes aussi ont une horloge biologique

Par Thomasbing19 @Fourchetteetb

On se souvient toutes de Rachel dans la série Friends qui, le jour de ses 30 ans, fait ses petits calculs pour savoir combien de temps il lui reste pour rencontrer le père de ses enfants puis passer à l'action. Eh bien, dans la vraie vie, c'est pareil, mais pas que pour les femmes ! Les hommes aussi ont une horloge biologique qui tourne. Explications.

Quand on désire procréer, hommes et femmes sont égaux devant la nature. Comprenez : passé un certain âge, il devient plus difficile de concevoir et ce, quel que soit notre sexe. Eh oui, ces messieurs auraient, eux aussi, une date de péremption...

Selon une étude menée par les Reproductive Technology Laboratories de Los Angeles auprès de 5081 hommes âgées de 16 à 72 ans, la qualité des spermatozoïdes se détériorerait après 35 ans et ils seraient de moins en moins nombreux. En effet, les enfants dont le père est âgé de 40 ans présentent plus de gènes ayant muté qu'un père de vingt ans.

Si le sujet reste délicat et relativement controversé dans le milieu scientifique, c'est une certitude que plus un homme tarde à concevoir un enfant, plus il rencontrera de difficultés pour y parvenir.

En outre, plus l'homme est âgé, plus le risque que la femme fasse une fausse couche augmente. Quant au risque pour l'enfant d'avoir des anomalies génétiques, il est, lui aussi démultiplié.

On pensait que le sperme commençait à perdre en qualité à partir de 40 ans mais, finalement, c'est plutôt à partir de 35. Ce qui compte, c'est surtout d'en être conscient, d'après Allan Pacey, spécialiste de fertilité de l'Université de Sheffield, qui a confié au New Scientist :

"Que ce soit 35 ou 40, les hommes doivent être conscients des changements liés à l'âge sur leur système reproducteur. Et s'ils veulent devenir père, ils ne devraient pas s'y prendre trop tard."

Dernier point, plus l'homme fait un enfant tard, plus il aura de chances de concevoir une fille. Pour l'heure, ce mystère n'a pas encore été élucidé...

Autrement dit, on n'est pas les seules à devoir s'inquiéter de notre horloge biologique qui tourne " un bébé, un bébé ! "