L’étude qui a examiné la relation entre l’activité physique, la mémoire et la cognition chez 29 participants jeunes, âgés de 18 à 31 ans et 31 adultes plus âgés (de 55 à 82 ans), confirme, simplement, que les personnes âgées qui marchent ou pratiquent le jogging ont de meilleurs scores aux tâches de mémoire que les personnes plus sédentaires.
Les participants ont été équipés d’un ActiGraph, afin d’enregistrer l’intensité et la durée de l’activité physique au cours de la journée et ont passé des tests neuropsychologiques d’évaluation de la mémoire, la capacité d’organisation et de planification et de résolution de problèmes. Un test d’association de noms a permis d’évaluer également la capacité d’apprentissage.
L’analyse constate que les personnes âgées les plus actives sont celles qui montrent la meilleure performance de mémoire, en particulier de mémoire épisodique.
L’activité physique est, à nouveau, positivement associée à la mémoire : un concept très attrayant pour de multiples raisons, soulignent les auteurs. Si chacun sait que l’activité physique permet de prévenir l’obésité et les maladies cardiovasculaires, intégrer que le manque d’activité physique aura un impact négatif certain sur ses capacités cognitives incitera probablement à » pratiquer « .
Il n’y a pas » d’exercice standard » : c’est le second message délivré ici, et les auteurs soulignent que de rester actif physiquement peut prendre toute une variété de formes d’exercice, dont la marche ou la montée, à pieds, des escaliers. En revanche, la mesure objective de l’activité physique est un élément clé de l’étude et en général, il ne s’agit donc pas, pour les recherches ou dans la vraie vie, de se contenter d’auto-évaluations.
Source: Journal of the International Neuropsychological Society November 2015 DOI: 10.1017/S1355617715000910 Physical Activity Is Positively Associated with Episodic Memory in Aging
CORTEX: Son secret de jeunesse est dans l’exercice physique –