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130 morts et 352 blessés dont plusieurs dizaines en état d'urgence absolue, c'est le terrible bilan des attentats perpétrés en France vendredi 13 novembre 2015. Les terroristes ont visé une salle de concert, un stade, des restaurants et des bars; des lieux de fête, de distraction, de détente.
Ces attaques ont été revendiquées par DAESH (l’organisation terroriste État islamique) qui reproche à la France de mener des raids aériens en Syrie. Dans leur communiqué diffusé après les attentats, ils déclarent que ces actes meurtriers ne sont que le début et qu'il y en aurait d'autres si la France poursuivait ses bombardements.
Le gouvernement français a pris la menace au sérieux. Un état d'urgence a été décrété pour trois mois et des contrôles à toutes les frontières ont été établis. Le nombre des forces de la sécurité dans les endroits très fréquentés a été sensiblement augmenté.
Des hommes, équipés d'armes à feu et prêts à mourir en kamikazes, ont froidement tué des civils en six endroits de la capitale dans un rayon de moins de deux kilomètres. Dans les abords du Stade de France, en Seine-Saint-Denis, un kamikaze s'est fait explosé en causant également la mort d'une autre personne.
C'est la salle de spectacle le Bataclan qui a été le théâtre de la plus grande tuerie, il y a eu 89 victimes. Le concert du groupe de rock californien Eagles of Death Metal se déroulait depuis 30 minutes devant 1500 personnes places quand les terroristes ont fait irruption et ont commencé à tirer sur la foule.
Les riverains ont aussi vécu la tragédie. Ils étaient sous le choc, puisque ces bars ou restaurants étaient les lieux qu'ils fréquentaient pour déjeuner ou dîner avec leurs familles ou amis. Des lieux de convivialité où ils passaient de bons moments, particulièrement pendant le week-end. C'est le cas du bar La belle équipe de la rue Charonne dans le 11e arrondissement de Paris. 19 personnes y ont laissé la vie.
Néanmoins, le message et la conviction de chacun, est de ne pas se laisser abattre. Tout le monde considère ces événements comme un souvenir douloureux, mais il faut garder la force et continuer de vivre.
C'est le cas du témoignage de Boniface Murutampunzi, habitant du 10e arrondissement, à une centaine de mètres du Carillon et du Petit Cambodge.