Sex and violence : Jimmy Palmioti et Justin Gray défrisent Gélnat comics !

Par Hectorvadair2
Sex and violence Jimmy Palmioti et Justin Gray
Divers dessinateurs
Glénat comics
Nov 2015
On se demande à l’ouverture, ce que peut être ce nouvel album, et puis, à la lecture, on comprend : une sorte de compilation de récits écrits par Jimmy Palmioti, et dessiné pour chaque histoire, par un auteur différent.
Le principe est connu aux USA, plus qu’en France, même si l’éditeur Ankama nous offre avec Doggy bags, une sorte de parallèle intéressant. Et si Glénat enchaîne assez vite en publiant une édition française dés le deuxième trade paper back américain (Vol 1 et vol 2, de 64 pages chacun, 2013-2015, dont le premier financé sur le site Kickstarter), c’est tant mieux.
Il est en effet assez agréable de lire ce genre d’album, comme on suivrait une sorte de série, écrite par le même scénariste, mais où les acteurs seraient à chaque fois différents, tout comme les synopsis de chaque épisode.
Un ton, des ambiances, mais pas vraiment de lien.

Image issue de :
http://www.comicsbeat.com/


Ici, on découvrira : Pornland, Oregon, par Jimmy Broxton : un papa mafieu retiré veut venger sa fille assassinée;  Girlina storm, par  Juan Santacruz ; une flic lesbienne se la joue justicier amouraché; Daddy issues, par  Romina Moranelli : où il ne fait pas bon répondre aux avances d’une demoiselle; Red dog army, Rafa Garres; épisode hivernal avec la brigade canine de l’armée rouge dans l’enfer de la seconde guerre mondiale; et Filter,  Vanessa Del Rey : où un jeune garçon un peu moqué devient quelqu’un de vraiment pas fréquentable… et la galerie de couverture originales correspondantes.
5 récits tout aussi durs et sanglant les uns que les autres, mais avec l’intelligence scénaristique dont peuvent être capable de grands auteurs comme Palmioti et Gray. On se demande où ils peuvent bien aller chercher leurs idées d'ailleurs, car l’accroche se fait tout au long du recueil, grâce à l’originalité de leur écriture.
Au final, un bon petit livre de chevet pour faire de beaux rêves tordus, mais oh combien efficaces et poussifs.
Publics avertis bien sûr.
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