Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Depuis samedi dernier jusqu'à mercredi 25 novembre 2015, il n'y avait pas de métro, pas d'école et un bon milliers de forces de l'ordre (police, militaire, sécurité) dans les rues de Bruxelles. Une situation jamais vue, due aux risques de menace, et plus particulièrement de l'impossibilité de mettre la main sur l'homme le plus recherché, Salah Abdeslam, présumé auteur des attentats parisiens. La sécurité était maximale, tout en sachant que le risque zéro n'existe pas, dans la région de la capitale de l'Europe, mais ailleurs la vie a continué, sans trop de soucis.
Après plus de trois heures d'attente, lundi 23 novembre 2015, le Premier ministre donnait enfin les résultats des recommandations de l'OCAM (Organe de coordination pour l'analyse de la menace), et on apprenait que - comme ce fut le cas depuis samedi dernier - le niveau 4 était maintenu, dans la région bruxelloise. Deux choses pourtant diffèrent. La première, ce niveau de menace durera jusqu'au lundi 30 novembre, mais en ce qui concerne le métro et les écoles, la situation redevenait normale dès ce mercredi 25. Comment interpréter cette contradiction? En effet, depuis samedi dernier, les transports en commun en sous-sol, ainsi que les établissements scolaires bruxellois (tous réseaux et degrés confondus, donc de la maternelle aux universités) ne pouvaient fonctionner.
La décision du gouvernement de prolonger le niveau 4 jusque lundi prochain semble vouloir dire - car nous n'avons pas d'éléments plus précis - que la menace est toujours bien réelle, par contre la nuance d'imminence, on peut avoir un doute. D'autant qu'il apparaît que du côté du métro et des écoles, cette menace semble ne plus tenir la route. La réouverture des ceux-ci, même avec des mesures de sécurité accrues, nous conduit vers une normalité de la situation. Pour l'heure, celle-ci nous semble toutefois contradictoire, mais bien entendu sans précision des autorités, nous ne pouvons que supposer. De plus, de grandes opérations de police ont eu lieu de la nuit de dimanche à lundi, avec l'interpellation de 16 personnes, ensuite le lundi matin 5 autres individus furent conduit au poste. De toutes ces arrestations musclées, 17 furent relâchées, une écrouée et 3 attendent d'être entendu par la juge d'instruction. Question bilan, c'est bien maigre pour un tel déploiement de moyens!