En 2007, le médicament générique a été préféré au produit de marque équivalent plus de huit fois sur dix, en faisant passer, selon les indications de la Caisse nationale d’assurance-maladie, la CNAM, leurs remboursements, de 500 millions en 2002, à 1,6 milliards l’année dernière.
Exprimé en pourcentage, le taux de pénétration des génériques à atteint un plafond de près de 82 %, qui risque cependant de régresser du fait de la mise sur le marché, par les laboratoires pharmaceutiques de nouvelles molécules protégés par des brevets et qui ont généralement la préférence du corps médical.
La CNAM observe de ce fait un phénomène d’érosion du répertoire de générique, bien que certains laboratoires s’en soient fait leur centre d’activité, en constatant le déplacement, parfois très apparent pour le traitement de certaines affections, des prescriptions vers des molécules plus récentes, mais aussi plus coûteuses, d’où une première perte économique de 30 à 40 millions en 2007, qui risque de se creuser.