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"J'ai mis du temps à trouver mon stage car on est beaucoup à postuler et les employeurs sont de plus en plus exigeants. La sélection est rude, néanmoins dans la chimie, on a la chance d'avoir énormément de débouchés, allant du cosmétique à la métallurgie. Mon cursus scolaire ainsi que mon stage de BTS et de licence pro m'ont permis d'être polyvalente et de pouvoir adapter mes connaissances et mon savoir-faire aux différents domaines de la chimie. Mes expériences ont été un tremplin pour moi, car grâce à celles ci je me suis élevée à un niveau supérieur et je me suis préparée à la vie active."
"Dans le milieu de la musique, il n'y a pas vraiment d'endroit où trouver de stage ou de grandes entreprises où l'on peut postuler, contrairement aux domaines du bâtiment par exemple, des transports, de l'informatique, du journalisme... On est obligé d'avoir des contacts plus ou moins directs, ce qui n'est pas toujours facile malgré que cette univers soit assez ouvert aux amateurs, c'est difficile de partir de zéro. Il existe des écoles spécialisées, ou l'on apprend certaines choses, mais cela reste des écoles où "l'on achète le diplôme". Au final, c'est assez semblable aux problèmes que les musiciens rencontrent, difficile de "percer son trou" mais une fois en place, les choses sont beaucoup plus simples."
"Dans la mode, il est difficile de s'imposer, car les places sont chères. Des centaines de filles se battent pour un stage dans les grandes rédactions de médias féminins. La hiérarchie est omniprésente et pour se démarquer, il faut supporter beaucoup de choses. La réalité ressemble étrangement au livre "Le Diable s'habille en Prada", cela dépasse parfois la fiction... Combien fois, j'ai dû apporter le café? Finir beaucoup plus tard que prévu sans être payé sachant que mon salaire avoisinait les 400€? Accepter des remarques désobligeantes et avoir une surcharge de travail? Le plus ironique c'est que j'aime mon boulot."
Selon DigiSchool, la France compterait 1,2 million de stagiaires universitaires. "Compterait", car il n'existe aucun moyen de connaître le nombre exact. En effet, n’étant pas salariés, les stagiaires ne sont donc pas déclarés. Cependant, le collectif Génération Précaire affirme que ce chiffre serait sous-estimé, puisqu'il ne prendrait en compte que les étudiants des écoles privées.
Trop d'informations sur leur condition sont éludées, entre ces chiffres et le nombre de stagiaires ne voulant pas s'exprimer ou ne trouvant tout simplement pas de stage, la note est salée...