Chronique ciné : Docteur Frankenstein

Publié le 25 novembre 2015 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Daniel Radcliffe (Harry Potter) et James McAvoy (X-Men) revisitent l’histoire du roman de Mary Shelley dans le nouveau long métrage de Paul McGuigan, Docteur Frankenstein, une version résolument moderne et divertissante à découvrir en salles  dès aujourd’hui.

Le scientifique aux méthodes radicales, Victor Frankenstein (James McAvoy), et son tout aussi brillant protégé, Igor Strausman (Daniel Radcliffe), partagent une vision noble : celle d’aider l’humanité à travers leurs recherches innovantes sur l’immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse.

Adaptation du célèbre mythe de Frankenstein, cette version donne vie à un personnage nouveau, celui d’Igor, interprété par le célèbre apprenti sorcier de la saga Harry Potter, et insuffle ainsi une autre dimension à l’histoire originale. Une relation d’amitié profonde et complexe entre deux hommes, dont sagesse, fascination, vulnérabilité, besoin, soumission tissent les enjeux.

Récit transposé dans le Londres des années 1860, ce Docteur Frankenstein, réussit à retranscrire un cadre fascinant à l’esthétisme très travaillé avec l’utilisation d’une lumière singulière aux tons orangés, gris bleu. Les décors savamment illustrés à l’aube de l’ère industrielle apportent une touche de modernité à cette nouvelle adaptation. La mise en scène, elle, demeure simple et efficace même si quelques longueurs se glissent au fil de l’histoire.

Porté par l’énergie de ces personnages principaux et par son univers singulier appuyé par des effets spéciaux à gros budget, ce Docteur Frankenstein, même s’il ne révolutionne pas le genre, reste un bon moment de divertissement.