Chez certains patients, l’humidification s’avère nécessaire en raison du caractère sec des gaz d’oxygénothérapie ou pour éviter le dessèchement de la muqueuse bronchique. Cette humidification est obtenue par production d’aérosols issus d’un humidificateur à ultrasons _et en général d’eau distillée.
Au-delà, ce type d’humidificateur est parfois utilisé à domicile.
Cette étude américaine révèle un effet délétère jusque-là peu documenté : par cette voie de nébulisation, jusqu’à 90% des contaminants de l’eau potable deviennent inhalables. Des conclusions, présentées dans la revue Environmental Engineering Science qui mettent l’accent sur une autre voie d’absorption humaine des composés présents dans l’eau potable, l’inhalation, et appellent donc à prêter attention à la qualité de l’eau utilisée dans ces humidificateurs.
Ils montrent ainsi non seulement que les humidificateurs à ultrasons émettent des contaminants dissous qui peuvent être inhalés, dont des minéraux et des métaux, mais évaluent ici que 90% des aérosols formés s’avèrent ici » respirables » ou inhalables.
L’humidification humidificateurs à ultrasons peut donc présenter des effets négatifs sur la santé, en fonction de la qualité de l’eau utilisée. D’autant que ce type d’humidificateur peut être utilisé au domicile. Au-delà, l’étude met en exergue, une autre voie d’absorption humaine des constituants de l’eau potable. Bref, des conséquences sanitaires qui dépendantes de la qualité de l’eau appellent à l’attention.
Source: Environmental Engineering Science November 23, 2015 doi:10.1089/ees.2015.0238 Emission of Inhalable Dissolved Drinking Water Constituents by Ultrasonic Humidifiers
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