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Le gouvernement a appréhendé le poète qatarien le 16 novembre 2011 pour avoir composé et récité un poème considéré comme critique à l’égard de la famille dirigeante du pays. Il purge actuellement une peine de 15 ans de prison, confirmée à l’issue d’un procès inique.
"Il est absurde que Mohammed al Ajami languisse en prison depuis bientôt quatre ans pour avoir récité un poème qui n’a pas incité à la violence. Son placement arbitraire en détention et la peine de 15 années de prison à laquelle il a été condamné résultent de l’incapacité des autorités qatariennes à tolérer la critique et de leur mépris pour le droit à la liberté d'expression", a déclaré James Lynch, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.