Le paradis est un jardin : le jardin d'Éden. Paris a toujours pris soin de ses jardins et de la nature qui l'entoure. En latin ad signifie vers. Pour que Paris puisse tendre vers le paradis, cette ville et sa banlieue doivent continuer de conserver les forêts exceptionnelles qui l'environnent jusqu'à ses portes.
Seulement ces espaces verts ne communiquent pas entre eux. Alors qu'il semble normal de produire des routes et autoroutes pour les êtres humains autour de Paris, on enferme les animaux sauvages dans des forêts aux dimensions réduites sans qu'il y ait des voies de communication entre elles. De nos jours la biodiversité régresse énormément dans nos forêts, non seulement au niveau des animaux mais aussi des plantes. Je le vois me promenant régulièrement dans les bois. Dernièrement, en plein été, je suis allé en forêt de Sénart au sud de Paris. Celle-ci regorge de petits ruisseaux et étangs... pourtant je n'ai vu que très peu de moustiques ! Créer des corridors écologiques est une nécessité vitale aussi pour nous, car nous faisons partie intégrante de la nature. Ces autoroutes végétales relieraient la forêt de Sénart à celles de Fontenay-lès-Briis, du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, de Verrières, de Meudon, de Fausses Reposes, de Boulogne, de Malmaison, de Marly-le-Roi, de Saint-Germain-en-Laye, de Franconville, de Montmorency, d'Isle-Adam, de Carnelle, du parc naturel régional de l'Oise, d'Ermenonville, d'Armainvilliers, pour revenir à celle de Sénart. On ferait ainsi le tour de Paris. Cette ceinture verte serait le paradis non ?