Accueil > Agriculture et alimentation : " Trier le bon grain de l'ivraie pour définir de vraies solutions "
De vraies solutions aux impacts des changements climatiques sont mises en oeuvre quotidiennement par les citoyens, entreprises, investisseurs et acteurs territoriaux. Le défi de la transition écologique et énergétique mondiale est de les déployer dans tous les pays, urgemment, pour limiter le réchauffement de la planète à moins de 1,5°C. De vraies solutions existent pour accroître la résilience des populations, en particulier des plus fragiles. Encore faut-il que ces populations aient accès à des moyens financiers et technologiques appropriés et que les modèles agricoles et les systèmes alimentaires vertueux soient soutenus par des politiques publiques robustes et des financements suffisants. Cependant, toutes les "solutions" ne sont pas bonnes à prendre. Certaines font peser des risques majeurs sur la société et les écosystèmes : parce qu'elles sont trop hasardeuses, trop coûteuses et porteuses de plus d'inégalités (comme les agrocarburants, les OGM ou l'agriculture intelligente face au climat quand elle est promue par des multinationales de l'agriculture industrielle, voir le dossier des associations dédié aux fausses solutions). L'agenda climat et l'agenda pour le développement ne sont qu'un seul et même agenda. À Paris, les États auront-ils enfin le courage de reconnaître l'agenda pour le climat et d'opter pour une transition qui nous permette de bâtir un monde plus vivable et plus juste ? Sauront-ils trier le bon grain de l'ivraie ?