C'est passé un peu inaperçu au vu des récents événements tragiques. Mais avec ou sans attentats, au cours des derniers jours, nous aurions forcément remarqué un renforcement des dispositifs de sécurité dans le pays. Il est évidemment difficile de faire le distingo maintenant, mais la proximité du (ou de la ? -rien que le fait que je me pose la question est déjà inquiétant) COP21 était de toute manière assortie d'une montée en régime des contrôles et de la présence policière en France et aux frontières.
C'est donc que l'événement est d'importance : c'est l'histoire (le storytelling) de demain qui se joue ici et maintenant.
Pourtant, mis à part les journaux, qui en parle ? Et encore, les journaux en parlent-ils de manière à nous faire parler, échanger, co-construire quelque chose ? Ou alors, est-ce que les médias en restent à une logique d'information sur un événement dont nous ne serions que les témoins et non les acteurs ? Pourtant, nous ne nous sommes pas de simples observateurs (du moins, nous ne devrions pas !) du changement climatique (et oui, c'est bien de cela dont il s'agit), nous sommes des acteurs co-créateurs de ce storytelling.
Mais, est-ce qu'on nous en donne les moyens ?
Cet article veut apporter un éclairage sur le storytelling ambiant du changement climatique et ce qu'il devrait être pour être efficace (car dire que l'environnement est l'affaire de tous, ce n'est pas suffisant, hein !).