En faisant le tri dans tout ce que nous recevons par mail, l’oreille se balade mais le coup de foudre arrive rarement… Jusqu’à Palace. Alors certes, si l’oreille tilte c’est que spontanément on pense qu’on s’est trompé de lien et que c’est du vieux Foals qu’on écoute. Et puis les harmonies de voix et la douceur rappelle Local Natives. Plutôt chouettes références en soit non ?
Allons un peu plus loin dans l’écoute, c’est la grande classe Palace, et désolée pour le jeu de mot pourri. Les guitares sont planantes, et très métalliques (d’où la connotation très Foalsienne), la batterie envoutante, l’approche est humble, c’est intime effectivement, tout en dégageant des volutes de souffre très sensuelles. L’âme de Jeff Buckley n’est pas très loin alors que tout ça est finalement assez lumineux, drôle de paradoxe…
Ces jeunes britanniques viennent d’une sorte de « fabrique à artistes » de Tottenham, The Arch. Ce lieu que l’on imagine comme une cave aux murs suintants et à l’atmosphère sombre, déteint sur l’EP de ces jeunes talents mais sans l’appesantir, bien au contraire, nous sommes attirés comme des papillons par la lumière discrète de Palace. Voilà un EP bien nommé, « Chase The Light ». Si on est séduit dès la première écoute c’est notamment que les accords ne sont pas conventionnels et les paroles amoureuses. Pas de pathos ni niaiserie, l’amour est ici simple mais hautement sexy.
Ils auraient dû se produire dans le cadre du festival Les Inrocks le 15/11, l’histoire en a décidé autrement… Pas de nouvelles dates annoncées pour l’instant mais on surveillera ça de près et on vous tient au courant !
Et comme on est sympa l’intégralité du précédent EP – « Lost In The Night »: