- qu’on peut se le demander. Qu’est-ce que le bien et le mal ? Y a-t-il un entre-deux entre les deux ? Qu’est-ce que la vérité ? En existe-t-il plusieurs ? En existe-t-il une par personne ? En existe-t-il même plusieurs par personne ? Peut-on les proposer à l’achat quand on en a à revendre ? Existe-t-il ici aussi, deux forces qui s’opposent, l’offre et la demande ? Cette idée peut-elle faire écho si on raisonne là où ça résonne ? De quelle façon doit-on exprimer un raisonnement pour qu’il soit correct ? Doit-on limiter le nombre de reformulations à 8, à 9, à 77 ? Toutes les idées peuvent-elles être exprimées avec des mots ? Et doit-on limiter le nombre de mots quand, en revenant sur la question initiale, sur nos pas, et sur notre paragraphe, on voudrait bien limiter le nombre de maux ? Est-ce que les questions existent en ciel ? Une vie suffit-elle pour répondre à des questions existentielles ?
- qu’on peut se le demander aussi. D'où provient la connaissance ? La liberté est-elle illusoire ? Y a-t-il des réalités immatérielles ? Par conséquent, devrait-on tous avoir la liberté de prendre connaissance du matériel d’un illusionniste avant toute prestidigitation ? La morale peut-elle et doit-elle guider l'action politique ? Cette question peut-elle être reliée à la précédente ? Quelles relations entretiennent langage, pensée et vérité ? Doit-on également relier cette question à celle qui concerne la politique et notamment la campagne qui reprend de plus belle pour les élections régionales ? Peut-on tout de même dire d’une campagne qu’elle reprend de plus belle quand elle est moche ? Qu'est-ce que le beau ? Qu'est-ce que l'art ? Pour arriver à bon port, doit-on toujours se demander si notre avis est de l’art ou du cochon ? Est-ce que les questions existent en ciel ? Une vie suffit-elle pour répondre à des questions existentielles ?
- qu’on peut se le demander itou. Doit-on sans cesse et sans toque, du tac au tac, redéfinir la différence entre la morale et les tics ? Sans transition et sans lien, peut-on poser une autre question, s'interroger encore, encore s'interroger ? Peut-on affirmer que le troisième qui se dit, pourquoi suis-je, quand il doublera le second et qu’il le deviendra, s’il dit, je suis le premier, et s’il le double, devra-t-il encore se dire je suis le premier alors qu’il ne suivra plus personne ? Faut-il lancer des pétitions afin que l’homonymie et l’homophonie disparaissent à tout jamais de notre langue, et tant qu’on y sera, qu’on en ôte tous les cheveux qui s’y trouveraient, et qu’on redistribue à qui de droit tous les mots qui stagneraient au bout de celle-ci ? Est-ce que les questions existent en ciel ? Une vie suffit-elle pour répondre à des questions existentielles ?