C'est grâce à une opération Masse Critique de Babelio que j'ai pu découvrir cette bande-dessinée dont la couverture et le style de dessin m'a tout de suite sauté aux yeux. De très grand format (39 * 27 cm), elle met en scène un univers à la fois futuriste (étranges bâtiments et véhicules volants) et à l'ancienne avec une Guerre Froide entre États-Unis et URSS toujours d'actualité. Je lis très peu de bande-dessinée et ne suis donc pas spécialiste du genre. Je ne m’appesantirai donc pas sur le dessin et le style que j'ai trouvés plutôt pas mal, même si les couleurs essentiellement foncées (bleu, noir et rouge) diminuent parfois la lisibilité des vignettes. J'ai par contre bien aimé le souci du détail qui apparaît sur certaines grandes vignettes.
Côté histoire, on a affaire à une intrigue policière assez classique, mais qui a le mérite d'offrir quelques rebondissements intéressants. Elle est racontée par un mystérieux personnage qui s'adresse directement au lecteur pour présenter Adam Clarks et son aventure : un procédé original bien qu'il n'apporte finalement pas grand chose au récit. A mes yeux l'élément le plus plaisant de cette bande-dessinée est le héros : je me suis rapidement attachée à ce cambrioleur rusé et charismatique, qui n'est pas sans rappeler le célèbre Arsène Lupin. Dommage cependant qu'il ne s'agisse apparemment que d'un one-shot, le personnage mériterait d'avoir sa propre série. Merci à Babelio, Glénat et la SNCF pour m'avoir permise de découvrir une BD qui mérite le détour !