Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Selon des témoins, un groupe de soldats et de policiers israéliens ont fait irruption à l'hôpital à 2h43 du matin habillés en civils palestiniens, certains portant des keffiehs et de fausses barbes, un autre se faisant pousser sur un fauteuil roulant, déguisé en femme enceinte. Selon deux témoins avec lesquels Amnesty International s'est entretenue, ils sont entrés dans une chambre au troisième étage de l'hôpital pour arrêter Azzam Azmi Shalaldah, 20 ans, soupçonné d'avoir poignardé un civil israélien le 25 octobre.
Lorsqu'ils sont entrés dans la chambre, le patient était dans son lit; ils ont immédiatement tiré sur son cousin Abdullah Azzam Shalaldah, à trois reprises au moins, dans la tête et le haut du corps.
"Le fait qu'Abdullah Shalaldah a été touché à la tête et dans le haut du corps laisse à penser qu'il s'agissait d'une exécution extrajudiciaire. Cet épisode vient s'ajouter à une série d'actes similaires imputables aux forces israéliennes en Cisjordanie, qui requièrent des investigations immédiates", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.