Je ne partais pas perdant car je n’ai jamais véritablement détesté l’univers de ce dernier, j’ai fini par m’intéresser à cet artiste très souvent attaqué par la violence de ces textes et là aussi je ne comprenais pas. Mercredi dernier, 20 heures, j’avais le cul assis sur le fauteuil de l’avant-première de Comment c’est loin pour tenter de comprendre finalement.
La résonance du film est plus forte chez les caennais, le film étant tourné dans notre jolie ville #pasobjectif. Pourtant je me suis laissé entrainer dans l’univers d’Orelsan, je suis bien plus vieux que lui mais pourtant il reflète une certaine génération, les galères, les orientations, les envies, l’éphémère, la quête de l’identité, les réussites et les échecs dans le même sac.
Comment c’est loin n’est pas un grand film, mais il a un avantage sur les autres. Il est fabriqué par des gens passionnés, avec les moyens du bord. Le film se termine d’un coup, rapide, comme une impression d’inachevé et c’est d’ailleurs l’idée centrale du film.
Orelsan, Gringe et l’équipe du film arrivent sur scène. Merci. Comment c’est loin est une photocopie d’un bout de vie. A découvrir "éventuellement" (sortie le 9 décembre).